Les Mots de Roijean…

Dominatrice Paris

 

Après un scan de Mon Corps…

Ce magnifique mannequin recouvert de Cuir, avec ses chaussures Louboutin a pris place dans l’Alcôve.

Cadeau de Mon si proche Roijean.

Maîtresse BCBG Paris

 

 

Il est de jours…

 

Madame,

Il est des jours où il est bon d’invoquer Horace. Il inspire toujours, nous incitant à suivre son conseil et vivre de cette philosophie

« Ne cherche pas à connaître, il est défendu de le savoir, quelle destinée nous ont faite les Dieux, … Pendant que nous parlons, le temps jaloux s’enfuit. Cueille le jour, et ne crois pas au lendemain. ».

Ce Carpe Diem s’accorde parfois de peu, un rayon de soleil, un visage, un sourire, des regards qui se croissent… chaque instant est à saisir.

Il est d’autres jours où les plaisirs abondent se succédant tel le flot d’une rivière dans lequel nous nous laissons emporter, grisé et frémissant de sa force irrépressible.

On pénètre dans l’Alcôve comme on se jette à l’eau. Et si votre accueil bienveillant laisse croire que nous garderons la tête hors de l’eau, le courant de votre sagacité nous fait vite perdre pieds, nous entraînant, le souffle coupé, jusqu’au tréfond de notre être à la découverte de nos désirs insoupçonnables.

Je m’abandonne à l’onde enveloppante qui me porte, à la vague tumultueuse qui m’emporte et qui, par un mystère dont vous avez le secret, se mue en un torrent ardent.

Vous faites vivre l’instant avec intensité, le corps soumis à de multiples sensations dont les contradictions brouillent l’esprit enflammé d’inavouables pensées.

Je m’embrase avec bonheur, avide de partager avec vous ce jeu passionné brisant toutes les limites jusqu’à l’improbable.

Durant ces moments avec vous, seul compte le présent où chaque seconde s’apprécie, du premier regard à l’ultime exaltation, de la divine communion aux derniers sourires échangés sur le seuil.

Il est des jours où… seul compte Notre complicité.

Votre RoiJean (2023)



Pour vivre l’essentiel…

Madame,

De tous nos rendez-vous, de tous ces après-midis passés à l’Alcôve, de tous ces moments autres en votre compagnie, il me reste des images, des sensations… Outre le plaisir sans cesse renouvelé de vous voir, de croiser votre regard, d’échanger sans fin avec complicité, outre s’évader dans Notre monde où les jeux ouvrent les portes de paysages inconnus et d’horizons interdits, je trouve dans chaque instant, quel qu’en soit l’intensité, dans chaque présent vécu avec Vous, les émotions source de mon essentiel.

Elles n’existent et ne perdurent que par l’écho qu’elles trouvent en Vous et lorsque, comme lors de notre dernière rencontre, ma méforme me laisse un goût d’inachevé de n’avoir pas été assez présent, de ne pas vous avoir tout dit, je ne peux me satisfaire de Vous avoir et Nous avoir offert si peu.

J’ai cette ambition de toujours entretenir la flamme.

Alors, Madame, je rêve déjà, si vous me l’accordez, à notre prochaine rencontre, quel que soit la date, quel que soit le lieu, que ce soit accroché à un palan, à l’aile d’un parachute ou devant un tableau de Monet ou de Berthe Morisot, ou même encore, si le besoin de repos se fait plus séduisant, détendu sous les mains expertes d’une masseuse de spa, alors Madame, je pense, à tout ce que je ne vous dis pas, que pourtant vous savez, à tout ce que j’ai à vous avouer…

Pour vivre l’essentiel…

Votre RoiJean (2023)

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Ce rêve…

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Madame,

Dès l’instant où, au moment de vous quitter, la porte de l’Alcôve se ferme, jusqu’au jour toujours attendu de la voir s’ouvrir à nouveau pour redécouvrir, comme au premier jour, votre séduisante élégance, Vous occupez mes pensées et habitez mes rêves. Morphée me rappelle à Vous, faisant revivre avec volupté de troublantes émotions gardées en secret.

Bien souvent, au milieu de la nuit, dans un demi sommeil, émergeant de mes songes agités, Vous m’apparaissez sublime et envoûtante…

Vous rayonnez, illuminée de ce radieux sourire que je vous connais lorsqu’après avoir exercé sur moi tout votre talent, ôtant le bandeau, vous m’autorisez enfin à retrouver la vue, et qu’alors je lis dans l’éclat de votre regard votre délicieuse satisfaction de m’avoir une fois encore possédé.

Les images de scènes passées se mêlent sans discernement aux fantasmagories de mes songes juste évanouis. Les rêves ne se contentent pas du réel, ils ignorent les limites des possibles, n’écoutant que les désirs et les fantasmes.

Reprenant mes esprits, le voile onirique se déchire peu à peu, votre visage s’estompe me laissant pris au piège de mes pensées.

Assailli d’émois, je suis, comme au sortir de l’Alcôve, enivré d’avoir bu le calice de vos vices jusqu’à la lie, mais le trouble est plus grand encore. 

Ce rêve n’est-il né que des divagations de mon esprit?

Imprimées sur ma peau, les marques de vos délicieux tourments sont bien réelles et je garde en mémoire plus durablement encore les divines sensations de vos caprices abusant avec d’exquises longueurs et de subtiles variations, de griffures et de caresses.

Je me rappelle sans que je puisse en douter, les impacts cinglants du fouet animé de votre volonté, m’offrant à partager un plaisir intense.

Il me revient aussi, vous percevant si proche, un parfum, une sensation, une atmosphère impalpable attisant mes irrépressibles et immorales inclinaisons…

Envelopper de cette mystérieuse aura, Vous m’avez conduit jusqu’à l’émerveillement, contemplant de nouveaux horizons embrassés et flamboyants  

Cette impression immatérielle m’apparaît plus diffuse, était-ce le reflet de la réalité ou de mon imagination ?

Peu importe, les inavouables égarements de mon esprit, sont le fruit de ce que vous m’avez permis de vivre. Fût-il imaginaire, je croque cet interdit avec autant d’envie que pour tout ce que vous m’offrez. 

Alors, Madame, en attendant qu’agréant mon souhait, vous puissiez me recevoir, permettez à votre image, pour combler mes nuits, de venir les hanter.

Bien à Vous.

Votre RoiJean (2023)

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Ceux qui n’ont pas la chance…

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Madame,

Il faut avoir d’humbles estimes pour ceux qui, ayant osé franchir le seuil de l’Alcôve, ont su trouver les mots pour décrire leurs émois inavouables. Tous ces témoignages sur votre site ont en commun de vous rendre hommage avec une émouvante sincérité et on regrette de ne pas en être l’auteur, trouvant bien pâle nos propres écrits.

On ne peut être qu’admiratif devant ces confessions louant votre charme, envoutant instantanément celui découvrant votre regard, votre talent à faire vivre à chacun l’exceptionnel et plus encore votre don, que vous cultiver si bien, de faire naître en chacun l’émerveillement de sentiments inconnus.

Ceux qui n’ont pas la chance de vous avoir rencontré ne connaissent pas, en se découvrant écrivain habile, la grisante sensation de revivre à l’infini les troublants plaisirs que Vous avez su révéler à qui s’abandonne à Vous.

Des songes exquis envahissent les esprits et pour qu’ils deviennent à nouveau réalité, tous rêvent de vous revoir.

Je suis de ceux-là, espérant que vous m’en donnerez l’occasion si votre agenda entre le .. juillet et le .. août à l’heure qui vous conviendra, vous le permet.

Bien à Vous, qui êtes l’hôte inconditionnelle de mes pensées.

Votre RoiJean (2023)

 

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Chez Cris & Chuchotements…

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Madame,

Je vous adresse, comme convenu, copie du témoignage soumis avant hier  à votre sagacité.

Mes écrits me paraissent bien modestes à décrire la richesse des sensations et émotions submergeant mon corps et mon âme à chaque rencontre. Les exquis échanges et divines épreuves dont vous m’avez gratifiés avec tant de talent m’ont encore une fois transporté, ne me laissant d’autre choix que l’abandon qu’il m’est bien difficile de traduire par de simples mots.

Il me faudrait être écrivain de génie ou poète flamboyant… ou peut-être, insouciant troubadour ou musicien inspiré d’une mélodie enivrante… ou encore, artiste peintre qui, de sa toile fait jaillir les couleurs les plus étincelante et dévoile les noirs les plus profonds…

Je vous remets donc humblement ma prose imparfaite. Elle a, m’a-t-il semblé en vous voyant la lire, au moins le mérite de vous amuser.

Peut-être trouverez-vous quel qu’intérêt à lire mon témoignage de notre dernier rendez-vous et souhaiterez-vous le partager avec Madame Jade à qui il est également dédié.

Atteindre l’état second d’abandon pour lequel la douleur n’a plus d’emprise et où seul subsiste le plaisir est on ne peut plus enivrant. Y parvenir ne peut naître que d’une alchimie mêlant abnégation, confiance et de mystérieuses circonstances parfois inattendues.

À l’occasion de la sortie en club dont vous faisiez cadeau à JP (Métamorph’Ose) pour son anniversaire, votre invitation à accompagner Madame Jade fut un honneur qui ne pouvait se refuser. Je craignais pourtant de ne pouvoir en être digne, mes capacités ayant été grandement éprouvées lors de l’après-midi qui s’achevait et surtout, je m’inquiétais, dans cet univers inconnu, de ne pouvoir me livrer sans réserve aux jeux attendus. Gâcher la soirée de Madame Jade m’était inconcevable.

La curiosité d’une nouvelle expérience et le plaisir de partager un moment en votre compagnie furent cependant les plus forts.

Le lendemain, je m’efforçais donc de faire taire mes appréhensions en entrant dans ce club bien connu des adeptes du monde BDSM. Si l’accueil aimable et le bonheur de vous y retrouver m’encourageaient, la découverte des convives rassemblés dans la salle en contrebas ravivait mes craintes. Je me garderais bien de juger l’assemblée, bien loin de ce que j’avais imaginé, observant notre arrivée, mais, dans mon costume sombre, j’avais l’impression d’être en complet décalage avec les codes et le ton de la soirée. Fort heureusement les yeux étaient bien plus rivés sur Vous et Madame Jade que sur moi.

Ni vraiment surpris, ni mal à l’aise, je ne me sentais pourtant pas à ma place. Assis dans le coin de la salle où nous étions placés, je me contentais d’être spectateur curieux des différentes scènes se déroulant sous mes yeux.

Madame Jade eu beau m’entraîner dans les salles avoisinantes où vous vous étiez rendues avec JP pour son plus grand plaisir, excepté la satisfaction rayonnante de ce dernier bien agréable à constater, les exhibitions alentour me laissaient de marbre.

Madame Jade, compréhensive, eu la délicatesse de ne pas insister, si bien que nous sommes revenus à notre table dégustant le champagne tout en ayant une conversation au demeurant fort agréable. Dans ce cadre improbable, je découvrais Madame Jade sous un autre jour.

La soirée avançait avec platitude au grand dam de Madame Jade que je sentais gagnée peu à peu par l’ennui. Je me devais d’agir, sortir de ma léthargie et, pour le moins, lui offrir l’occasion de se divertir.

Après m’être débarrassé de ma veste décidément trop encombrante, je m’isolais mentalement, m’enfermant dans une bulle dans laquelle mes désirs pourraient s’épanouir. Je laissais d’inavouables pensées naître dans les limbes de mon esprit, puis l’envahir peu à peu.

Un halo invisible se formait autour de moi, l’assemblée disparaissait dans un flou informe et inaudible, je ne percevais plus que Vous, JP et Madame Jade autour de la table.

Je ne me rappelle plus précisément mes propos en me levant subitement, prêt à me lancer dans des jeux exaltants, mais je revois votre surprise et l’étonnement de Madame Jade devant ce revirement soudain de situation.

Je lui sais gré d’avoir immédiatement pris l’initiative de me conduire dans une alcôve désertée dont l’intimité me permettait de rester centré sur mes fantasmes retrouvés. J’avais traversé la salle principale insensible à la présence des convives suivant pas à pas Madame Jade.

Tous deux seuls, je restais sans peine concentré sur mes désirs grandissant et lorsque le bandeau vint couvrir ma vue, je les laissais avec délice prendre possession de mes pensées. Les sens aux aguets, je m’offrais à Madame.

La pression de ses mains et de son corps, ma chemise dégrafée glissant sur la peau mise à nue, les pincements délicats puis appuyés des extrémités de mes seins, l’alternance des éraflures de ses griffes et des caresses des paumes de ses mains, le corps dénudé subissant l’assaut de pointes acérées… Madame Jade, lentement, avec expérience et talent, m’entrainait par de multiples et subtils tourments vers une inexorable capitulation.

J’étais transporté, le club, les convives, les murs… n’existaient plus, tout disparaissait ne laissant place qu’à ce qui se jouait entre Madame Jade et moi, nos sensations se nourrissant les unes les autres. De ce partage naissait une spirale divinement infernale m’entrainant inéluctablement vers des désirs toujours plus exigeants.

Les impacts lourds et puissants du martinet furent une délivrance ouvrant la voie à la plénitude. A chacun d’eux, une onde jubilatoire se propageait dans tout mon corps, ma peau rougissante diffusait une chaleur embrasant mon esprit. J’étais transporté vers un état de total abandon où ne subsisterait que la jouissance.

Votre soudaine présence, si proche de moi, décuplait mon exaltation. Vous étiez là. Je vous entendais, le souffle de vos mots effleurant ma nuque.

Le claquement du fouet résonna comme un appel vers un plaisir encore plus intense. La morsure de la cinglante lanière provoquait de fulgurants frissons dont les électrisants éclairs survoltaient mon âme insatiable, impatiente d’une nouvelle salve étincelante.

Vous m’exhortiez à en demander encore…Je me livrais sans réserve aux jouissifs assauts de vos armes diaboliques… je me fortifiais de vos énergies transmises à mon être tout entier… mon esprit ébloui était incontrôlable, mon corps vibrait en une résonance sans cesse grandissante… Encore, encore… Je le souhaitais, je le réclamais…

J’aurais voulu que rien ne cesse, qu’il n’y ait pas de fin…

Les sensations, les émois, les émotions furent exceptionnelles… instants rares et précieux.

J’en garde une marque indélébile fièrement conservée parmi les souvenirs de nos rencontres passées. Vous les décrire, les font renaître, je me dois de vous en remercier.

Infinis remerciements,

À Madame Jade, tant appréciée…

À Vous, si essentielle… 

Il me reste à vous souhaiter un excellent séjour dans cette île lointaine propice à l’évasion et au repos. En espérant que vous y trouverez les deux.

Mes pensées vous accompagnent, bien à Vous.

Votre RoiJean. (2023)

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Madame,

Si mes yeux pétillent, c’est de voir les vôtres briller au récit de mes frasques dissolues.

Croiser votre regard est une promesse suffisante pour revenir à Vous le 15 mars prochain.

La luxure est la mère de tous les vices dit on. Vous en faites un art singulier dont les œuvres marquent les corps et les esprits.

M’offrir de partager les plus vicieux de vos vices est une attention appréciée à sa juste valeur. Soyez assurée que j’y ferait honneur autant qu’il m’est permis.

Bien à Vous, à nôtre précieuse complicité… 

Roijean (2023)

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Devoirs de vacances … Ordonnés par Madame… (Suite 2)

Lire le précédent message, auparavant !

(Madame étant en vacances en Thaïlande,

elle m’ordonna des “devoirs de vacances” durant son absence…)

Madame,

Les vendredis se suivent mais ne se ressemblent pas, point de sodomie aujourd’hui. Vous aviez pourtant ajouté au titre, par votre ponctuation, un allant plein d’enthousiasme incitant à la récidive. Je me contenterai donc de vous adresser le récit promis, c’est un plaisir fort différent, mais l’esprit offre aussi des délices.

J’avais repris contact avec la surprenante Morgane, lui proposant un rendez-vous la semaine suivante. J’avais l’intention de la recevoir dans une chambre d’hôtel en ayant élaboré un scénario permettant de repousser les limites précédemment explorées. 

À tester de nouveaux jeux, le plaisir est double. En plus de l’exaltation du corps, avoir un récit croustillant à vous écrire stimule mon imagination dissolue. Et puis, il y a le challenge d’une séance à trois.

Le rendez-vous était hélas impossible pour elle lors de la semaine à venir. Repousser d’une dizaine de jours étant incompatible avec le besoin d’assouvissement de mes vices (Vous les connaissez), je lui proposais le lendemain. Elle accepta de bonne grâce. Le temps pour organiser ce rendez-vous étant trop court, il me faudrait improviser.

Le vendredi, je frappais donc à sa porte avec pour seule préparation une boîte de chocolat. Un minimum de savoir-vivre s’impose avant de la baiser.

Après les rapides amabilités d’usage, je décidais d’aller droit au but. Glissant une main sur sa nuque, je l’attirais à moi pour l’embrasser alors que mon autre main s’emparait de sa poitrine. Sous son léger débardeur en soie, ses seins nus s’offraient à moi. Avec perversité, je glissais ma main encore glacée par le froid hivernal jusqu’à son téton qui pointa instantanément. N’esquissant aucun recul, elle manifesta bien au contraire sa satisfaction. Retirant son débardeur, elle m’offrait ses mamelons durcis que je pinçais et caressais tout en observant ses réactions.

De ma main posée sur sa nuque j’empoignais ces cheveux, maintenant ainsi sa tête bien droite. Mon autre main relevait sa courte jupe puis glissait sur son ventre jusqu’à son sexe et, de l’index je la pénétrai brusquement. Sous la pression de mon doigt je sentais son sexe gonflé. Pour l’échauffer davantage, je la fouillais tout en lui assénant des mots crus qu’elle reprenait avec volupté.

– À quoi allons-nous jouer aujourd’hui, je vais te baiser, défoncer ta petite chatte… ou peut-être te sodomiser…

  • humm! C’est intéressant. Ça fait envie.

  • Mais Pas tout de suite, il faut que tu le mérites. Par quoi allons-nous commencer.

  • J’ai envie de te sucer, hum…lécher ta bite, la sentir dans ma bouche…

Je ne pouvais lui refuser ce plaisir (je sais, ma bonté me perdra). 

Elle ôta sa jupe puis s’accroupit devant moi, son visage à hauteur de mon sexe bandé qu’elle s’apprêtait à déguster. Sa langue experte me léchait goulûment les couilles puis remontant le long de ma verge, elle la pris avidement en bouche. J’attrapais ses cheveux guidant sa tête pour exécuter un agréable va et viens que je ponctuais de pauses l’immobilisant fermement alors que mon sexe pénétrait profondément sa gorge.

Elle s’appliquait avec entrain à sa tâche. Je ne boudais pas mon plaisir, appréciant de longues minutes cette divine fellation.

Mais nous ne pouvions en rester là, j’avais un objectif ciblé sur son cul. Aussi je la fis se relever et s’allonger sur le lit, pour dans un premier temps la récompenser de son assiduité.

Lui écartant les jambes, j’y glissais ma tête et de ma langue j’entrepris de caresser son bouton rose. Tout en me consacrant à mon ouvrage, je remarquais ses mains caressant ces seins. Elle avait besoin de plus de sensations. Pour ne pas être en reste, j’introduisis à nouveau un doigt dans sa chatte. Elle ronronnait de plaisir.

Sa respiration s’accélérait, l’excitation montait. Mais il était hors de question qu’elle jouisse déjà. Je me retirais de son sexe et de ses cuisses et m’allongeant sur le dos, puis je lui fis comprendre d’user à nouveau de son expertise buccale pour me redonner de la vigueur.

S’y étant appliquée avec talent, je lui dis de venir jouer la cavalière. Elle s’empara de mon sexe raide de désir, et s’empala dessus. 

Pour l’exciter, je pinçais les pointes de ses seins puis attrapant ses hanches j’accentuais les mouvements de friction de son sexe alors que j’étais profondément en elle.

Puis elle releva son bassin de telle sorte que son fourreau n’emprisonnait plus que mon gland. D’une main elle commençait à se caresser. Me rappelant vos propos sur le plaisir des femmes lors de l’intromission, j’imprimais un lent mouvement de faible amplitude multipliant ainsi les sensations de pénétration. Je l’observais avec délectation s’abandonner lentement.

Accélérant à peine sa masturbation, elle se courbait sur mon torse et, lentement, les vibrations de son corps se faisaient plus intenses jusqu’à ce qu’elle jouisse doucement et longuement, un léger râle accompagnant son extase.

Son état m’excitait. 

Sans la laisser reprendre son souffle, je me dégageais en lui disant avec assurance :

  • Maintenant je vais t’enculer.

Elle se mit promptement à quatre pattes, la tête sur l’oreiller tout en lubrifiant d’une main passée entre ses jambes son petit orifice bien disposé à m’accueillir. Dans cette position, son corps soumis à mes caprices et son cul offert à mes envies me galvanisaient.

Je la pénétrai, forçant le passage encore étroit avec autorité. Attrapant sa nuque, je plaquais son cul sur mon bas ventre pour la pénétrer profondément. Empoignant ses cheveux, je lui fis redresser la tête afin de l’observer dans le miroir nous faisant face.

J’attrapais alors ces hanches et imprimais sans ménagement un rythme soutenu. Je la défonçais avec excitation, intensifiant rapidement mes ardeurs.

Sentant la jouissance arriver, je me retirais et lui ordonnais de finir le travail de sa bouche. Elle s’empara à nouveau de mon sexe, le masturbant avec entrain de ses lèvres. J’explosais soudainement en regardant avec satisfaction son application à enserrer ma verge jusqu’à la fin de l’éjaculation. 

Quelques minutes plus tard, repus et épuisés nous sommes restés allongés sur le lit côte à côte échangeant des banalités comme si de rien n’était.

Ne prêtant que peu d’attention à la conversation, dans un silence, mon esprit s’échappais… je pensais à Vous… songeur…

Si cet échange charnel, bien différent des nôtres, assouvit mon besoin typiquement masculin, il ne peut m’apporter toute la richesse de nos partages.

Rien ne peut remplacer, ni faire oublier les moments passés avec vous.

De nos instants magiques, il en est un qui me revient en écrivant ces lignes. J’adore lorsqu’après nos jeux vous me rendez la vue, je vous retrouve éblouissante et satisfaite de m’avoir possédé. L’exaltation laisse place à une délicieuse sensation de plénitude.

Lors de notre dernière rencontre, alors que le bandeau s’effaçait prestement, je vous cherchais dans le miroir nous faisant face. Le reflet me renvoyant votre visage radieux par-dessus mon épaule, la quiétude pouvait m’envahir…. Et puis… Toutes ces couleurs sur mon corps m’ont sauté aux yeux… Stupéfié, émerveillé, je découvre ce tableau sur ma peau. Votre œuvre, inspirée de nos échanges, est pour moi la matérialisation des émotions partagées ensemble. Un hommage réjouissant et bouleversant.

Je rêve toujours et encore de vivre de telles sensations, vous savez si bien me surprendre. J’espère que vous avez ce même souhait et que bientôt nous pourrons nous retrouver.

Mes intimes pensées sont toutes à Vous.

Votre RoiJean. (2023)

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Devoirs de vacances … Ordonnés par Madame… (1)

(Madame étant en vacances en Thaïlande,

elle m’ordonna des “devoirs de vacances” durant son absence…)

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Madame

La mer, le sable, la lecture sous les cocotiers et bien d’autres distractions occupent, je vous le souhaite, agréablement vos journées. Si vous ne me l’aviez pas demandé, je ne me permettrais pas d’y ajouter le récit de mes débauches effectuées durant votre absence. Je me suis en effet attaché à suivre vos instructions en respectant à la lettre ou presque les situations imaginées par vos soins. Voici donc le compte rendu du premier de mes travaux pratiques. Puisse-t-il susciter, à vos moments perdus, votre intérêt et vous être plaisante.

Pour suivre votre scénario, il me fallait avant tout, trouver une partenaire susceptible d’avoir quelques aptitudes ou mieux quelques talents à se plier aux exercices imposés avec un minimum d’habileté. Plusieurs options s’offraient à moi, s’adresser à une nouvelle courtisane ou faire appel à une connaissance et dans ce cas laquelle.

Une “nouvelle rencontre” pouvait pimenter l’exercice face à l’inconnu où tout au contraire, comme je l’avais déjà vécu, s’avérer calamiteuse au risque de ne pas pouvoir m’adonner aux sains exercices de votre ordonnance. Ne voulant pas risquer de n’avoir aucun croustillant récit à vous rapporter, je décidais de m’adresser à une expérimenté représentante du sexe féminin avec laquelle j’avais déjà partagé un peu plus que des marivaudages.

J’avais encore un choix à faire sur la personne et j’hésitais entre la sensuelle brésilienne Eloïse et la belle blonde Morgane. Cette dernière me semblait plus apte à réveiller ma libido pour la première épreuve, j’avais le souvenir lors de précédents ébats d’une fellation fort bien exécutée.

Je lui adressais donc un message, en commençant, politesse oblige, par prendre de ces nouvelles. Elle se rappelait de moi et manifestait une agréable satisfaction à cette reprise de contact. C’était de bon augure.

Comme il n’était nullement dans mes projets (et probablement pas dans les siens) d’entretenir une relation épistolaire, je lui proposais sans plus de salamalecs un rendez-vous. Elle y répondit immédiatement. La date et l’heure furent fixées sans difficultés.

Il me fallait, afin de respecter au mieux votre mise en scène, un décor comprenant un fauteuil dont l’élégance soit à la hauteur de ce que vous aviez imaginé. Le « nid » ou elle recevait et que je connaissais, bien que de bonne tenue, n’était meublé que d’un canapé qui n’aurait pas démérité mais n’était pas conforme au cadre imposé.

Je cherchais donc une chambre d’hôtel avec fauteuil de style, question peu banale à poser à un réceptionniste. Pensant avoir trouver le cadre ad hoc, je proposais à ma future partenaire de jeu de nous retrouver à l’hôtel, ce qu’elle accepta sans difficulté.

Le jour J, j’arrivais avec une heure d’avance, le temps de prendre possession de la chambre, et de m’assurer de la présence du fameux fauteuil. Je le trouvais fort acceptable pour l’usage que nous devions en faire.

J’aménageais au mieux la chambre, fermant les doubles rideaux, testant les différents éclairages afin d’obtenir une lumière tamisée, dégageant la table pour recevoir le seau à glace pour le champagne que j’avais commandé, et surtout, en prenant soin de placer l’indispensable fauteuil stratégiquement face au lit.

Je pris une douche et après m’être séché, je m’habillais sans remettre mon boxer, conformément à ce qui était prévu, afin que la gente dame découvre lorsque le moment sera venu de déboutonner mon pantalon, l’objet de son affection s’exhibant avec surprise tel le diable sautant hors de sa boite. Tout à ma préparation, je m’inquiétais des marques sur le dessus de ma verge, souvenirs de cet après-midi accordé avec une attention fort appréciée avant votre départ. L’une d’elle était encore bien visible et je craignais qu’un mouvement de recul de la préposée à l’ouvrage ne fasse capoter la séance préméditée.

Quelques minutes avant l’heure fixée, je lui envoyais le numéro de la chambre par SMS. Elle y répondit rapidement en me signalant qu’elle allait avoir quelques minutes de retard. Avec un soupçon de malice, je répondais à mon tour que cela méritait un gage. Pas de réponse, Madame n’était pas joueuse, dommage !

Il faudra bien, malgré tout, qu’elle se plie à mes exigences, hors de question de renoncer à accomplir mes travaux dirigés. Depuis que vous m’en aviez donné l’énoncé, j’avais fantasmé sa mise en pratique.

Le bruit de l’ascenseur s’ouvrant sur le palier me sortit de mes pensées. Toquant discrètement à la porte, l’attendue Morgane me signalait son arrivée.

J’ouvrais, l’accueillant d’un large sourire. Elle entrait timidement en m’accordant un rapide baiser. Afin de la mettre à l’aise, tout en l’observant, je la débarrassai de son manteau puis lui proposai une coupe de champagne.

Avec une sobre élégance, elle était tout de noire vêtue d’un bustier maintenu par de fines bretelles et d’une courte jupe faite de tissu à l’effet froissé. Ses longues jambes étaient gainées de bas de belle facture, des souliers à hauts et fins talons d’un distingué classicisme finissaient de parfaire son allure.

Nous nous assîmes, elle sur une chaise jouxtant la table, moi dans le fauteuil. En ayant déjà en tête la scène qui allait suivre, mon sexe, très à l’aise sans l’entrave du boxer, commençait à se manifester.

Après avoir dégusté nos coupes tout en échangeant des banalités des plus convenues, je l’invitais à aller prendre une douche. Pensant probablement que je souhaitais assouvir un fantasme, elle commençait un striptease devant moi. Mais s’effeuiller en suscitant le désir est un métier. Sans musique adaptée, sans chorégraphie, le spectacle ponctué de “humm, humm” impromptus me laissait de marbre, enfin presque j’appréciais quand même ces dessous gracieusement affriolant sur son corps sensuel. Mais j’avais une autre idée en tête.

Une fois dévêtue, elle se rendit dans la salle d’eau laissant la porte ouverte de telle sorte que j’avais une vue sur la cabine de douche. Voir l’eau ruisseler sur son corps élancé eut pu être fort agréable dans un autre contexte, mais ce n’était pas au programme de ce jour et j’étais obnubilé par de bien plus perverses pensées.

Après quelques minutes me semblant bien trop longues elle revenait dans la chambre une serviette nouée au-dessus de sa poitrine en guise de peignoir. Nous allions pouvoir passer aux choses sérieuses.

Elle vint face à moi. Voyant que je restais assis, je la sentais décontenancé, ce qui n’était pas pour me déplaire et je dois l’avouer un peu plus, une nouvelle érection montait irrésistiblement.

Je posais une main sur sa jambe et remontais lentement sous la serviette le long de sa cuisse puis jusqu’à ses fesses que je caressais avec envie. Les empoignant fermement, j’attirais la belle à moi tout en imprimant une pression vers le bas. « Avant que je ne m’occupe de toi, viens prendre soin de moi » lui dis-je.

Comprenant ce qui lui convenait de faire, elle s’accroupissait devant mes jambes écartées. Alors qu’elle se mettait à genoux, la serviette se détacha, elle ne chercha pas à la rattraper, et, nue face à moi, elle déboutonna ma chemise, puis, passant sa main sur mon torse et mon ventre elle entreprit de détacher ma ceinture et dégrafer mon pantalon.

Les mains posées à plat sur les accoudoirs, je la regardais faire, savourant ce spectacle et mon érection grandissante qu’elle allait bientôt découvrir. Je me félicitais avec délectation de voir se réaliser votre scénario. M’imaginer vous décrire cette scène que vous aviez fait germer en mon esprit et, plus encore, votre amusement à constater la parfaite réussite de votre plan machiavélique, décuplait mon plaisir.

Je ne sais si elle fut surprise de voir se dresser mon sexe hors de mon pantalon si promptement, mais elle n’en fit pas cas et se mis immédiatement à l’ouvrage.

Pour se mettre l’eau à la bouche, si je puis me permettre cette expression, elle commença à me lécher consciencieusement de bas en haut en prenant bien soin d’achever chaque parcours en enroulant sa langue autour de mon gland. Elle s’appliquait à sa tâche tout en me regardant du coin de l’œil dans lequel je me plaisais à lire toute sa gourmandise.

Après cette entrée en matière, elle me prit en bouche et imprima un lent mouvement faisant coulisser mon membre tendu entre ses lèvres. Je me félicitais de l’avoir choisi, elle savait vraiment y faire. Son rythme régulier et langoureux ponctué du travail de sa langue était divin. Je laissais d’excitantes sensations m’envahir. Elles grandissaient à la mesure de l’amplitude de ses va-et-vient.

Elle absorbait mon sexe toujours un peu plus jusqu’à le faire totalement disparaitre dans sa gorge. Elle marqua un temps d’arrêt dont chaque seconde était un régal. Puis elle reprit sans précipitation la jouissive cadence. De mes mains s’attardant maintenant sur elle, je guidais ses mouvements, gardant ainsi le contrôle pour profiter longuement de ses talents.

Bien que j’appréciais avec volupté cette exercice imposé, nous devions poursuivre, j’avais un scénario à respecter Je lui fis comprendre de se lever et la faisant reculer, je l’invitais à s’allonger sur le lit.

Sans détour je plongeais ma tête entre ses jambes et de ma langue je caressais son bonbon rose. Un bref gémissement me faisait comprendre qu’elle attendait se moment avec envie.

Je m’appliquais, variant les effets tout en étant attentif à ses plus vives réactions. Dans le même temps, de mes mains, je parcourais son ventre puis ses seins dont je pinçais de temps à autre les pointes.

Je me réjouissais de sentir vibrer son corps lascivement abandonné à mes assauts. Ce pouvoir me grisait. Voulant l’exercer jusqu’à son paroxysme, je cherchais à la conduire à l’extase. Elle se montrait assez peu expressive et alors que je craignais ne pas pouvoir y parvenir, j’entendais sa respiration s’accélérer. Je passais mes mains sous ses fesses et tout en soulevant son bassin, je plaquais ma bouche fermement sur son sexe, ma langue pressant son bouton magique. Rapidement, son corps se durcit et elle ne put retenir l’explosion. Ce succès m’exaltait, son plaisir m’excitait.

Reprenant mes esprits, le mot que vous m’aviez soufflé en imaginant cette scène s’imposait à moi. Je devais maintenant « la déglinguer ».

Lui laissant à peine le temps de souffler, je l’attirais à moi et, guidant mon sexe vers le sien, je la pénétrais sans ménagement m’enfonçant au plus profond de son écrin. La surprise semblant l’avoir déstabilisé me stimulait, m’encourageant à adopter un tempo allegro.

Mon archet ne faisait malheureusement pas vibrer les cordes vocales de ma partenaire et malgré tous mes efforts pour trouver la bonne mesure, elle restait muette. Sa langue d’artiste n’était pas musicienne, j’aurais pourtant aimé jouer un concerto.

Peut-être fallait-il changer d’instrument ?

Je me retirais sans pour autant renoncer, décidé à tester l’autre face. Je lui fis comprendre de se retourner en position de levrette, puis, la pénétrant à nouveau, je reprenais mes assauts. L’attrapant par les hanches, j’alternais les coups de boutoir avec de profondes explorations sans pour autant susciter de vives réactions. Face à si peu de manifestations, j’avais beau me concentrer sur mon plaisir, sa passivité étouffait toutes mes ardeurs.

Essoufflé et lassé de me dépenser en pure perte, je me retirais à nouveau et m’allongeais sur le dos. Pleine de bonne volonté, elle me proposa de jouer la cavalière. Incertain de mon endurance et désireux d’en finir à mon tour, je lui demandais de reprendre ce par quoi nous avions commencé.

Aucun doute, la fellation est vraiment sa spécialité. Une gâterie de sa langue gourmande et de sa bouche avide, me redonnait rapidement de la vigueur. Je la regardais tout à sa tâche qu’elle effectuait avec application. Mon érection étant redevenue tout à fait convenable, elle accéléra le rythme. Je basculais ma tête sur l’oreiller et fermait les yeux pour mieux percevoir mes sensations et laisser monter l’excitation jusqu’à la jouissance qui ne tarda pas à venir.

Voici donc, Madame, mes premiers travaux pratiques accomplis et relatés honnêtement sans duperie ni supercherie afin que vous puissiez en juger.

Ce divertissement me fut fort agréable mais, vous l’aurez compris, il n’eut été qu’une pale distraction sans votre inspiration. Votre présence immatérielle lui octroie une tout autre dimension. Vous m’êtes si proche, les milliers de kilomètres nous séparant n’y change rien.

Je ne sais si cette lecture ne sera qu’un amusement pour vous ou si vous y trouverez un peu plus. J’aimerais tellement vous offrir et partager avec vous ne serais ce qu’une fraction des saisissants frissons que je revis à travers ces mots. J’espère que vous avez eu autant de plaisir à me lire que j’ai eu à vous les écrire.

Bien à Vous,

Votre RoiJean (2022)

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Succomber…

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Madame, Vous qui m’êtes éternelle…

Succomber aux tentations est une évidence lorsque l’imaginaire se nourrit de votre univers et de votre élégance.

Il en est ainsi de tous ceux qui, habités par d’inavouables désirs et ayant eu la sagacité de percevoir à travers vos écrits et vos images toute la richesse de votre monde, ont eu ce privilège de susciter votre attention puis d’obtenir un rendez-vous.

Qui, dans l’attente du jour tant espéré, ayant senti monter en lui l’exaltation de vous rencontrer pour la première fois, Qui devant votre porte, frémissant de voir si proche ses inavouables rêves devenir réalité, Qui, ayant cet honneur de croiser votre regard tout à la fois acéré et bienveillant,Succomber Qui, osant braver les promesses de votre redoutable talent en s’étant risqué à se livrer à Vous, ne rêve pas, bien qu’harassé par vos divins tourments, après avoir quitté l’Alcôve, d’en re-franchir le seuil.

Comment, exalté des expériences vécues et de ces sensations aux multiples facettes ne pas se laisser attirer à revivre indéfiniment les irrésistibles émois.

Succomber à la tentation d’être pour Vous, de n’exister que pour s’offrir à Vous est une évidence pour qui s’est anobli des sublimes émotions dont vous êtes l’auteure.

De ces vérités, il demeure pourtant un mystère indéchiffrable tissant un lien invisible. Il est inutile et vain de chercher à le sonder, la magie opère, il n’y a qu’à s’en éblouir et s’émerveiller de l’immensité des horizons et des chemins à parcourir sans fin.

« Un mystère éternel… Reste une tentation éternelle » avez-vous écrit.

L’infini n’existe que si on y croit.

Quels que soient l’espace et le temps qui me séparent de Vous, quel que soit ce que l’avenir Nous réserve, quoiqu’il advienne, j’ai une certitude, Vous êtes de mon éternité.

Votre RoiJean (2022)

PS: J’ai écris ces quelques mots avant notre rendez-vous comptant rester discret dans les semaines à venir afin que vous pensiez essentiellement à vous durant vos vacances. Mais puisque vous m’avez donner des travaux pratiques, l’éternité attendra…

Ne voyez dans ce message rien d’autres que l’envie vous offrir mes pensées du moment et de vous faire cette affirmation finale. Égoïstement, j’y trouve aussi plaisir et réconfort.

Il me reste à vous remercier pour ce sublime après-midi à ajouter à Nos magnifiques souvenirs et à vous rappeler de bien prendre soin de vous et profitez pleinement de votre séjour.

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Des Bonheurs simples…

Madame, si Chère,

Il est des bonheurs simples et magiques par les émotions qu’ils portent. Votre message l’est d’autant plus par l’inattendue et délicieuse surprise à le recevoir.

Permettez-moi de persister dans mes propos, fascinante, Vous l’êtes assurément.

Ce n’est point une flagornerie que de le dire, il suffit pour s’en convaincre de lire les témoignages de ceux qui se livrent à vous, mais également de ce que je perçois à travers nos discussions sur celles et ceux de vos amies et connaissances. Chacune et chacun trouvent à s’émerveiller de votre personnalité et de votre élégance.

Pour ma part, si je suis ébloui par votre charme, envoûté par vos talents, et, si bien des sentiments me gagnent par un mystère inexplicable, j’admire votre force de caractère.

Vous avez cette capacité à dépasser l’adversité tout en préservant votre remarquable liberté. Ce n’est bien évidemment pas toujours facile, mais vous savez faire face aux difficultés de la vie. Il est encore plus admirable de constater que vous user de cette faculté avec tant d’attention aux autres et, faisant fi de l’ingratitude reçue parfois en retour, vous restez fidèle à vos principes jusqu’à parfois vous oublier.  

Cette honnêteté avec vous-même vous honore et vous grandit.

Vous êtes peut-être surprise de mes propos outrepassant mon rôle et mettant à mal votre modestie, mais je tenais à vous dire tout ceci et vous assurer de votre grande force intérieure.

Ne croyez pas que je vous flatte, j’ai, en toute modestie, appris à juger du courage des êtres.

Je tenais également à vous remercier bien sincèrement pour le moment que vous m’offrez jeudi prochain. Sachez que si je n’en ai rien laisser paraître, il m’est plaisant et cher.

Je m’acquitterais de bonne grâce malgré quelques délicieuses appréhensions de la dédicace à votre nom par Madame Inanna Justice. Je vous prie de pardonner ma réticence à prendre rendez-vous avec cette dernière mais si vous tenez à me « prêter » je me plierais à votre volonté.

Au-delà du jeu auquel vous voulez me faire jouer, sachez que vous voir en dehors du cadre de l’Alcôve me touche profondément. J’y vois une marque d’attention très personnelle.

Espérant que le manque de carburant ne vienne pas contrarier votre visite, je rêve de ce bonheur toujours chargé d’émotions d’un moment passé avec Vous.

Bien à Vous…

Votre RoiJean (2022)

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L’Envie...

Chère Madame,

L’envie de vous voir, de vous parler, de vous écouter… se joue du temps qui passe.

J’ai besoin de Vous comme on a besoin de musique, d’œuvres d’art ou de la beauté d’un paysage pour vivre de nos émotions. Ni vital, ni indispensable mais essentiel.

J’ai besoin de votre regard, de votre présence, de votre élégance, de votre sensualité, de nos échanges…

J’ai besoin de ce moment magique où je me livre à Vous, de ce trouble qui m’envahit lorsque vous prenez possession de moi, de votre aura qui m’enveloppe lentement et s’impose à moi. Avec volupté, j’adore me laisser entraîner par vos mots chuchotés qui me guident et accompagnent vos gestes. Durant cet instant étiré à souhait pour me permettre de m’abandonner, je me concentre sur les caresses de vos mains et de vos lèvres, sur les rudesses de vos dents, de vos ongles ou de vos instruments prolongeant votre bras, sur les pressions de votre corps sur le mien… J’ai besoin de ces multiples perceptions sur ma peau entraînant tout mon être vers ce mystérieux état apte à ressentir avec acuité la plénitude des sensations. 

Mais il m’importe et il importe que vous trouviez dans nos séances l’accomplissement de vos désirs tout autant que moi.

Si je ne me lasse pas d’être prisonnier à la merci de vos caprices et si je cherche à revivre cet instant rare où la douleur se mue en plaisir jusqu’à vous le communiquer, vous avez vos propres attentes.Quelles sont-elles ?

Moi qui me considère toujours novice, j’y trouverai peut-être matière à de nouvelles et réjouissantes découvertes Même si certaines pratiques me rebutent ou me laissent de marbre (il me faut à ce propos être peut être plus explicite) il en est beaucoup d’autres ou beaucoup de variations à expérimenter.

Il n’est pour moi pas de plaisir solitaire. Chercher à accomplir vos désirs c’est accomplir le mien.

Je ne vais bien entendu pas vous apprendre ce que vous savez bien mieux que moi, votre expérience et votre talent ne souffrent d’aucune critique. Mais il se trouve que je lis deux ouvrages que vous connaissez certainement « L’art de DOMINER » et « L’art de se SOUMETTRE ».

Si la curiosité à été ma première réaction, je les ai achetés en pensant à Nous. Vous n’avez bien entendu nul besoin de tels ouvrages, mais je cherche sans relâche à avancer dans ce monde découvert avec Vous et où j’ai encore tant à Vous donner. Il me faut comprendre plus précisément la complexité et la subtilité des rôles, celui de dominatrice et en miroir celui attendu de soumis. Il me faut tenter de comprendre ce qui vous anime pour poursuivre notre route en parcourant de nouveaux chemins propres à m’assurer de votre satisfaction.

Pour moi, le pouvoir du soumis était, même si je l’avais perçu, une notion assez vague. En béotien, je n’ai pas réalisé que le contentement du dominant n’est pas une évidence et dépend grandement du comportement du soumis.

Vous comprenez certainement mon questionnement, je veux sans cesse Nous offrir le meilleur. En ouvrant le champ des possibles, partager et comprendre les attentes encouragent l’imaginaire. Il me semble utile de vous l’exprimer sans, je l’espère par ce discours de raison vous indisposer.

Je ne cherche ni à tout savoir ni à tout expliquer, mon esprit ne demande qu’à être assuré de vous offrir autant que vous m’offrez pour être libre de se laisser guider, sans ombre, par mes envies et mes sentiments.

Permettez-moi de croire en l’immuabilité de cette maxime à laquelle vous souscrivez peut-être :

La magie de nos rencontres transforme nos désirs en plaisir.

Elle se vérifiera sans nul doute à nouveau mardi.

A Vous, à Nous.

Votre RoiJean (2022)

M

Ma Liberté… de Fidélité!

Il faut savoir apprécier ce que la vie nous offre. Cet aphorisme vous sied certainement autant qu’à moi.

J’ai eu cette chance de vous rencontrer, j’ai cette chance de vous savoir exister et plus encore celle d’exister à vos yeux.

Ce lien tissé de nos échanges, des moments passés ensemble, des écrits mais surtout des plaisirs, des désirs et des émois, est un bien des plus précieux tout comme le sont les souvenirs ancrés durablement au plus profond de mon être.

Mais ne croyez pas qu’ils appartiennent au passé, qu’ils ne sont que la mémoire des instants durant lesquels j’ai eu plaisir, à frémir devant votre porte, à m’enchanter de vos chaleureux accueils, à admirer votre remarquable élégance, à être envouté de votre charme insaisissable, à ressentir votre irrésistible sensualité m’emprisonner avant de l’être de vos chaines, à me mettre à nu corps et âme, à m’abandonner à Vous pour vivre l’insoupçonnable… et bien plus encore.

Les souvenirs enchantent mon présent, ils sont de mon quotidien, bien vivants par le trouble et les sentiments qui me gagnent à leur évocation. Je m’en nourris pour faire de ma vie un délicieux festin.

Mais ne croyez pas que je suis rassasiée. Bien au contraire, croquer le fruit défendu n’est pas l’apanage d’Eve, il est toujours moult immoraux interdits dont vous avez le secret pour me tenter.

Mais, au-delà de la gourmandise des jeux, savourer avec Vous de magiques émotions est l’indispensable essentiel.

Il faut savoir apprécier ce que la vie nous offre au jour le jour, sans pour autant s’arrêter de rêver. Le présent est aussi fait de désirs et de séduisants espoirs.

Alors, Madame, permettez-moi d’espérer toujours quelqu’intérêts de votre part à mon encontre et même si, autorisez-moi l’expression, vous avez d’autres chats à fouetter, vous trouverez une place dans votre agenda pour votre fidèle félidé.

Vous qui connaissez bien la gente de cette espèce vous savez que le félin domestique se fait parfois discret, et bien que tenant à sa liberté il s’attache avec sincérité.

Bien à Vous,

Votre RoiJean (2022)

Dominatrices

Pensée…

Madame,

De Vos charmes envoûtants, tous louent l’élégance
De vos mots éloquents, tous vantent la finesse
Le portrait révélé, dévoile l’évidence,
Vous êtes Dame divine, plus encore que Maîtresse.

Roijea (2022)

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4 ans… Vivre un doux enfer…

Madame,

Pas de filtre avec Vous, je me livre sans détours, sans crainte et avec un plaisir non dissimulé. Depuis bientôt plus de quatre ans, je m’aventure en confiance, sous votre conduite bienveillante, sur les chemins de nos envies, toujours curieux de découvrir ou redécouvrir de réjouissants horizons.

L’abstinence a cet avantage d’exhausser les désirs, l’attente fait redouter l’absence et exalte les espoirs, et, lorsque l’on en connaît la fin, enflamme l’esprit.

De votre regard surgira l’étincelle embrassant tout mon être. Je brûlerai de ce feu diabolique attisé de vos affres, jouissant sans retenue de vivre un doux enfer dans votre paradis.  

Souffrez Madame que je souffre pour Vous. Il me plairait, et plus encore, il me plairait de vous plaire, partager avec vous l’ivresse, moi de m’offrir à Vous et Vous de me…

À Vous retrouver…

RoiJean (2022)

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Du Portugal…

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De retour à Paris, je trouve enfin le temps de vous écrire avant de reprendre l’avion et d’être à nouveau accaparé par mes activités professionnelles.

Au Portugal, le soleil radieux donne à l’hiver, passés les frimas nocturnes, des airs de printemps propices à l’éveil des sens, faisant germer quelques licencieuses idées.

Ici, la grisaille du ciel incite au contraire à la mélancolie. Je vous avoue être tenté par quelques divertissements. Baiser est un bon remède contre la morosité. Si j’en trouve le temps, comme promis, je vous raconterai.

Mais ni ces distractions, ni les kilomètres, ni le dépaysement n’affectent mes pensées les plus chères. Si le temps m’a manqué pour vous écrire, Vous m’êtes toujours aussi présente.

Les teintes bariolées de mon sexe, la sensibilité persistante des pointes de mes seins et les traces de vernis sur mes ongles décidément bien difficile à faire disparaitre, m’ont rappelé à votre bon souvenir durant toute la semaine dernière et jusqu’à ces derniers jours.

Bien d’autres souvenirs perdurent. Je vois encore votre regard empli d’une malicieuse et délicieuse perversité, j’éprouve encore du plaisir en me remémorant la lente montée du désir que vous avez si bien su faire durer, je revis l’abandon qui me gagne pour me livrer totalement à vous…

Vous savez si bien, de quelques accessoires, faire émerger des sensations bien au-delà des sens. Les variations et enchaînements nés de votre inspiration les renouvellent sans cesse faisant de chaque rendez-vous un moment unique. 

Avec les quelques notes de la gamme, la musique est infinie, avec quelques lettres les mots puis les phases sont sans limite, offrant par le talent de l’auteur de bouleversantes sensations. Votre alphabet tient en quelques instruments, par votre habileté vous écrivez sur mon corps à chaque fois un nouveau récit s’inscrivant en mon âme.

De ces instants, les immanquables émois, s’associant à mes profonds sentiments à votre égard, font naître de sublimes émotions. Elles me submergent à chacune de nos rencontres, me reviennent intensément au-delà et m’attachent à Vous.

Prenez soin de vous, j’y tiens, la sincérité de ces quelques mots en atteste.

À Vous, aux chapitres infinis à écrire ensemble…

Votre RoiJean (2022)

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Le Plug… Une Première !

Ma Délicieusement Perverse Maîtresse BCBG…

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En rentrant chez moi hier soir, quel soulagement de pouvoir retirer de mon fondement l’objet de votre caprice qui se faisait bien trop présent à mon goût. Durant tout le trajet, en plus d’une légère douleur lancinante due à une pression mal placée, des nœuds s’étaient formés dans mes intestins qui indépendamment de ma volonté faisaient tout pour chasser cet encombrant intrus.

Une fois débarrassé, je m’affalais sur le canapé, laissant  mon esprit enfin libéré s’évader au gré de mes pensées. Celles-ci faisaient le trajet à l’envers comme un film que l’on rembobine, me reconduisant jusqu’à l’Alcôve, j’étais de nouveau avec vous. Je sentais votre parfum dont j’avais gardé l’odeur sur ma peau et mes muscles frémissaient encore de plaisir. Je revivais mentalement toutes les scènes, toutes nos discussions, toutes les sensations de ce merveilleux après-midi.

Bien qu’il ne fût pas très tard, je m’assoupissais lentement, je ne m’étais pas rendu compte à quel point j’étais épuisé par toutes ces émotions.

Je me serais bien laissé tomber dans les bras de Morphée bercé de si agréables rêves, mais je vous avais fait une promesse, il me fallait la tenir.

Après un passage dans la salle de bain et m’être déshabillé, je me suis glissé dans mon lit avec, dans une main, votre livre que j’avais hâte de découvrir, et dans l’autre le plug destiné à passer la nuit avec moi ou plutôt en moi. Il se montrait récalcitrant à retrouver sa place face à mes sphincters qui l’étaient tout autant. J’insistais tout en me réjouissant d’avoir choisi le plus petit parmi ceux que vous me proposiez.

Une fois mis en place et bien que la situation ne soit pas des plus confortables, je commençais ma lecture. La fatigue me gagnait à nouveau rapidement et après avoir lu les quelques pages de la première nouvelle, je posais le livre pensant me détendre en trouvant le sommeil et oublier quelque peu l’objet qui s’était invité pour la nuit.  Il n’était manifestement pas décidé à me laisser tranquille, à croire que vous lui aviez donné, avec toute la perversité que je vous connais, les instructions en ce sens.  J’avais beau chercher la position la moins inconfortable, j’ai eu toutes les peines du monde à m’endormir.

Au bout d’une heure ou deux, le facétieux ustensile se manifestait à nouveau, troublant mon sommeil.  J’avais l’impression qu’il s’était mué en un tison brulant. Manu militari, je l’expulsais tout à la fois pour me soulager et tenter de lui faire la morale en allant le nettoyer sous un robinet d’eau fraîche.

Je le remis en place, retournais dans mon lit, et me rendormais… puis me réveillais à nouveau 2h plus tard pour la même raison. J’étais toujours aussi fatigué et je devais me lever tôt, il fallait que je dorme… Je capitulais.

J’avais perdu la première manche, Plug 1, RoiJean 0.

Au matin, la sonnerie du réveil a dû insister pour me sortir des songes dans lesquels je me prélassais. Vous y étiez avec moi, plaisantant de nos conversations et riant du bon tour que vous me jouiez.

Après un petit déjeuner frugal, je retrouvais dans le lavabo, le vainqueur de la nuit qui, fier de sa victoire, semblait se moquer de moi. Je décidais d’engager la deuxième manche en retentant l’expérience, curieux de voir comment mon corps réagirait.

En introduisant le doigt de métal froid, je replongeais dans l’atmosphère grisante de la veille, et ce faisant, une envie de jouer un peu avec lui se manifestait. N’ayant malheureusement pas beaucoup de temps devant moi, je devrais attendre le soir si toutefois le machiavélique instrument se montrait moins agressif.

Tout en me préparant, je le gardais afin de me rendre compte de l’accord de mes boyaux à le conserver durablement. Peine perdue, au bout d’une quinzaine de minutes, je sentais des nœuds se retendre dans mon ventre.

Nouvelle défaite, Plug 2, RoiJean 0.

Je ne renonce pas pour autant, la partie n’est pas terminée.

Nouvelle manche, ce soir.

À suivre…

RoiJean (2021)

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Le Plug… Jour 2 !

Ma Bien Chère Maîtresse BCBG,

Après mes déconvenues de la veille, première victoire, le plug est resté en place toute la nuit… enfin presque… jusqu’à l’aube.

La nuit avait bien débuté. Alors que mon fondement, après une journée des plus paisible, (le corps a bien besoin de repos après une séance entre vos griffes) se montrait beaucoup plus docile, l’objet rebelle n’offrait que peu de résistance pour retrouver sa place.

Si les sensations étaient acceptables, l’espoir d’en tirer parti à des fins attendues de tout adepte de l’hédonisme était encore bien improbable. A défaut, je poursuivais la lecture du livre entamé la veille avant de sagement m’endormir.

Quelques heures plus tard plus tard, j’étais extirpé de mon sommeil par des rêves faisant grimper mon taux d’endorphines. Vous étiez, comme toujours, de ces songes par lesquels, je revis inlassablement les émois passés en votre compagnie.

Impossible dans cet état de retrouver le repos, je décidais de profiter de cette insomnie pour expérimenter à nouveau les charmants effets des plugs vantés par beaucoup et dont à mon grand regret j’étais privé.

Après une petite pose pour moi et un rafraîchissement salutaire pour l’engin en principe excitant, celui -ci ayant toujours une fâcheuse tendance à la surchauffe de mon intimité, je tentais de me concentrer sur mes perceptions en replaçant celui-ci.

Solution peu probante, pas même une petite érection. Si son introduction offrait quelques sensations intéressantes, à l’inverse, le bout de métal inerte une fois en place me faisait un effet identique au bromure.

Me désolant de devoir à nouveau vous décevoir, vous devez attendre de l’accomplissement de vos caprices des conséquences plus croustillantes, je tentais une nouvelle expérience dans des conditions me semblant plus favorables.

Reprenant d’une main la lecture de l’ouvrage érotique (et même un peu plus), de l’autre j’entreprenais de jouer avec l’ustensile me refusant ces attraits. Les divers mouvements que je lui imprimais n’ont hélas provoqué qu’une pénible démangeaison.

Décidément… Bien piètre résultat.

Dans l’immédiat, le seul que je puisse espérer est de vous amuser du récit de mes déboires.

A suivre…

RoiJean (2021)

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Le Plug… Jour 3 !

Envoûtante Maîtresse BCBG,

Je n’ai besoin d’aucun accessoire pour penser à Vous, Vous êtes de mon quotidien.

Je dois cependant vous avouer que votre plug ajoute une dimension que je commence à apprécier.  Maîtrisant mieux les effets indésirables, la présence du représentant de votre perversité en mon fondement s’avère de plus en plus ludique.

Je me suis surpris, ce matin, à le garder plus longtemps, trouvant de plaisantes sensations à le contrôler alors qu’il tentait de s’échapper.

Je me serais bien à nouveau essayé à jouer avec lui, mais je n’avais encore une fois pas de temps devant moi. Il faut pouvoir profiter de l’instant pour apprécier pleinement le jeu et se laisser tenter à y ajouter d’inavouables variantes.

Les sens ne peuvent suffire, l’esprit commande. Vous m’êtes indispensable, votre perversité, votre volonté, votre talent, doivent me guider… votre image, votre parfum, votre souffle, vos pensées doivent m’envahir. Je dois évoquer mes souvenirs des plaisirs passés, imaginer ceux à venir…

J’ai besoin de Vous pour que la jouissance soit éclatante.

…    

Vous écrivant, une chaleur sourde me gagne, les mots naissent, s’inscrivent, me reviennent et me provoquent… Je m’échauffe, la tentation me gagne, grandit en vous imaginant me lire…

Pourquoi ne pas me laisser porter, user et abuser de votre cadeau, m’abandonner à votre présence…

Où que vous soyez, vous m’inspirez… je pose mon ordinateur, et vous prie de m’accompagner…

RoiJean (2021)

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Les Cordes…

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Ma Très Chère et Admirable Maitresse BCBG,

À mon grand plaisir, Vous usez et abusez de nombreux « instruments » dont les variations de matières et de formes offrent de multiples, diverses et intenses sensations. Source de plaisants frissons, entre vos mains, ils ont en commun d’apporter bien plus que les effets pour lesquels ils ont été conçus. Les émotions suivent, pour chacun d’eux, un chemin bien particulier.

Des cordes, l’odeur caractéristique est, en guise de prélude, la première perception faisant naître le désir, puis rapidement, l’impatience de connaître le fruit de votre inspiration parmi les multiples variations possibles. 

Les poignets se joignent, attendent avec envie. Dans vos mains habiles, la corde glisse… Un tour, un deuxième, un nœud et je suis votre prisonnier.

Les bras se lèvent, suspendus par cette bride qui m’enchaîne au barreau de l’échelle.

Les longs cordons de jute reviennent dans mon dos, font le tour de ma poitrine, se tendent, se croisent et se nouent d’une friction. Un autre tour…

« Serrez, Madame » Enlacez moi de cette sangle, prolongement de vos bras. Enserrez moi de vos envies… « Plus fort, Madame… »… Je vous en prie, montrez moi la puissance de nos liens, imprimer sur mon corps la marque de vos attentions.

Vos mains s’activent. Je ressens dans ces gestes vifs et précis, votre concentration, votre volonté et votre plaisir à prendre possession de moi. Chaque brin s’insérant dans ma peau est un cadeau que vous me faites…

C’est Vous qui m’attachez, et je m’attache encore un peu plus à Vous.

Entravé, à chaque respiration la corde se fait plus pressante, l’air se fait plus rare, je lutte… je ne peux m’échapper, je suis à Vous… nouvelle inspiration, le carcan se resserre… Je me livre peu à peu…faire durer cet instant… bomber le torse, chercher l’air, ressentir le lien… faire durer… expirer, inspirer… l’esprit se brouille…vaincu, je m’abandonne avec délectation à Vous.

Vous poursuivez afin de m’immobiliser totalement, de ne me laisser aucune autre alternative que de me soumettre à votre délicieuse perversité.

La corde attrape ma jambe droite, l’attache fermement au tabouret sur lequel je suis assis, puis la jambe gauche est maintenue sans ménagement à l’opposé, m’offrant ainsi entièrement à Vous. Ecartelé, je suis à votre merci… des plaisirs inavouables peuvent se succéder jusqu’à l’extase.

De cet intense moment, les marques régulières des torsades imprimées sur ma peau formeront un magnifique et esthétique dessin, rappel des bouleversants émois gravant ainsi durablement les sensations et émotions dans ma mémoire. 

Les cordes marquent de leurs empreintes si particulières la peau tout autant que l’esprit.

Puissent ces quelques mots exprimer l’ardeur de ces instants et vous assurer de l’inaltérable exceptionnel de nos rencontres. Que puis-je dire de plus si ce n’est sincèrement vous en remercier.

À Vous… à Nous… à ces inépuisables embrassements.

RoiJean (2021)

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Les Devoirs de Vacances…

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Très Chère Maîtresse BCBG,

Incité par vos tweets et bien que n’étant pas encore en vacances, je révise consciencieusement vos leçons. A leur lecture, il me vient une question :

Suis-je un bon soumis ?

Tous ceux qui ont le privilège de se plier à vos vices et caprices peuvent légitimement se la poser.

Je tente à l’aune de vos leçons un auto-jugement :

Leçon n°1 : Être à ses pieds

Aie ! ça commence mal. J’aime beaucoup vos pieds et l’élégance de vos souliers, particulièrement lorsque vous me les tendez, me permettant de les caresser. Mais je ne suis pas particulièrement fétichiste et il faut bien l’avouer, je me suis bien peu prosterné devant vous.

Leçon n°2 : Y être attaché

Je me sens beaucoup plus à l’aise. Non seulement j’adore me sentir prisonnier de vos cordes ou de vos bracelets, mais les liens invisibles m’attachant à Vous sont des plus solides.

Leçon n°3 : Le porter avec fierté

Joker. Vous m’avez peu affublé d’un collier.

Leçon n°4 : En pincer pour elle

Je n’ai pas à rougir. Je ne me suis jamais défilé devant vos pinces, bien au contraire, et je ne peux vous cacher l’effet de vos mains sur mes seins. Quant à « en pincer pour Vous » le mot est faible.

Leçon n°5 : Toujours penser à Elle

24H/24, 7J/7, difficile de faire plus. Peut-être pouvez-vous me reprocher de ne pas porter d’accessoire pour vous le prouver.

Leçon N°6 : Mériter son regard

Lorsqu’il croise le mien, les émotions naissantes me laissent penser que c’est le cas, en toute humilité.

Leçon n°7 : Lui montrer du respect

J’avoue ne pas être prêt à porter cet accessoire. Est-ce un manque de respect ?

Leçon n°8 : Lui permettre de voyager

Nous y parviendrons peut-être un jour, mais j’espère que même sans quitter l’Alcôve les chemins que nous parcourons vous dépayse autant que moi.

Leçon n° 9 : Toujours la sublimer

Je m’y emploie sans cesse, lors de nos rencontres et dans les écrits que je vous offre. Comment peut-il en être autrement ?

Leçon n° 10 : Conserver ce lien d’appartenance

Je ne demande que cela. Serrez plus fort votre corde, Madame, je vous en prie.

Leçon n° 11 : Osez rougir devant Elle

Sans réserve, c’est un plaisir.

Leçon n°12 : Lui démontrer votre ouverture d’esprit

Vous m’en avez fait découvrir tout le plaisir.

Leçon n° 13 : Savoir lui offrir du piquant dans Sa vie

D’ortie ou de roulette, l’effet sur ma peau est assuré, le constater vous est-il assez pimenté ?

Leçon n° 14 : Accepter ses visites médicales

Deuxième joker.

Leçon n°15 : Espérer la lumière

Ôter le bandeau pour retrouver l’éclat de vos yeux… toujours une émotion.

Leçon n° 16 : Accepter ses choix pour moi

Et m’y abandonner…

Leçon n°17 : Lui offrir bien plus que mon cœur !

Mon cœur, mon corps, mon âme…

Leçon n°18 : Toujours… Être à sa disposition !

Une évidence !

Leçon n°19 : Ne jamais être en dessous de ses attentes !

C’est une quête permanente.

Leçon n°20 : S’offrir à ses amies !

Bien entendu ! S’il plaît à Madame.

Leçon n°21 : Rester à sa place !

C’est ainsi…

Leçon n°22 : Honorer ses invitations

L’honneur est pour moi.

Leçon n°23 : Frissonner de ses vices !

Toujours, ils sont toujours innombrables.

Leçon n°24 : Accepter ses marques de reconnaissances 

C’est une fierté.

Leçon n°25 : Savourer une attention !

Un délice…

Leçon n°26 : Apprécier être son objet de plaisirs

Bien plus que cela… en jouir.

Leçon n°27 : S’appliquer à ce que le courant passe.

Jusqu’à déclencher d’éblouissants éclairs.

Leçon n°28 : Savourer… Son Champagne doré !

Vous décevoir me désespère.

Leçon n°29 : Lui offrir son plus bel écrin pour ses bijoux !

Des progrès à faire…

Bon… Il me faut bien reconnaître ne pas être le parfait élève, à vous de voir si des punitions s’imposent.

Quoiqu’il en soit, sans insolence ni provocation, être un soumis idéal m’importe peu, seuls comptent, les plaisirs partagés, les envies et avant tout les émotions…

Pour Vous, pour Nous.

RoiJean (2021)

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Le Fouet de Maîtresse BCBG.

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Ma Bien Chère Maîtresse BCBG,

En achetant ce fouet en vue de notre rendez-vous, je ne savais pas précisément quand je vous le remettrai. Il me faudrait trouver le moment opportun pour faire de celui-ci plus qu’un simple présent.

Retrouver l’intensité de nos rencontres m’apparaissait d’une impérieuse nécessité face aux incertitudes des dernières semaines.

M’offrir aux morsures de cette lanière, prolongement de votre bras, avec laquelle nul semblant n’est possible, me paraissait le moyen le plus criant de vous prouver mon attachement.

Dans cet étrange corps à corps sans contact charnel, les énergies circulent et se répondent à travers la longue tresse de cuir. Ressentir votre détermination à faire naître en moi les sensations intenses éprouvées durant cette lutte entre douleur et plaisirs insoupçonnables, serait une magnifique manifestation d’intérêt à mon égard. Chaque stigmate serait une marque d’attention, un sentiment qui s’imprime sur la peau.

J’étais décidé à me livrer sans retenue jusqu’au bout de mes forces.

Les émotions se devraient d’être sublimes, marquant les esprits autant que le corps. Ce cadeau, encore plus que de vous plaire, devait porter en lui toute une symbolique évocatrice. L’imaginaire associé à l’usage même du fouet, objet de mes fantasmes et de votre plaisir, devait être rehaussé par son aspect, l’entrelacement du cuir rouge et noir, l’élégance de ses ondulations, … En vous le remettant, j’étais déterminé à nous donner l’occasion de partager une nouvelle fois l’exceptionnel.

Mon espérance fut comblée bien au-delà de ce que j’imaginais.

Bien que retrouvant tout le sel de nos conversations et de nos jeux, lorsque le fouet animé par vos mains vint claquer sur moi, je suis toujours décidé, bien que déjà éprouvé, à faire durer cet échange au plus qu’il me serait permis.

La vive douleur des premiers impacts me fait courber le dos. « Se redresser », « ne pas fléchir », « accepter… apprécier », « pensez à vous à l’autre extrémité du fouet » « écouter, percevoir votre plaisir, se concentrer sur l’instant » peu à peu la douleur se mue en sensation étrange et envoûtante. Je bascule dans un état second… Chaque impact est un sursaut d’émoi.

La chaleur m’envahit… le plaisir m’enivre…, je me laisse emporter, je m’abandonne…

Pas tout de suite…repousser les limites, je lutte…

« Tenir »…

Lentement mes forces m’abandonnent…tout tourne autour de moi…,  

…. Mes jambes se dérobent… je fléchi

« Tenir encore un peu »… « Tenir »… « Tenir »…

Tout s’immobilise…

Au bord de la défaillance, il me faut un peu de temps pour revenir à moi et me rendre compte que le fouet s’est tu. Vous êtes là… tout va bien.

Est-ce terminé ? Suis-je aller assez loin pour vous satisfaire ?

Une vague sensation d’inachevé me nargue. Votre plaisir était presque complet…

Ce « presque » est de trop, il me faut le faire disparaître, reprendre des forces, puis reprendre le combat, braver à nouveau ce fouet. Qu’il nous donne plus encore.

Vous vous inquiétez pour moi :

– Êtes-vous certain ?

Non, aucune certitude, je ne sais si j’en ai la force. Mais il me faut essayer. Ni orgueil, ni abnégation, il me faut simplement, vous offrir, nous offrir un moment inoubliable.

Je reprends ma position, saisissant mon sexe à pleine main pour parfaire votre spectacle et me donner du courage.

Dans mon dos, votre présence, votre énergie, votre envie me sont perceptibles. C’est tout ce qu’il me faut… je suis prêt.

Premiers claquements, la peau déjà meurtrie est encore plus sensible. Je serre les dents, comprime mon sexe pour provoquer rapidement une érection favorisant le transport vers un état voluptueux.

« Écouter, percevoir votre plaisir, se concentrer sur l’instant, ressentir… » Tous mes sens sont en éveils subjuguant mon esprit de sensations contradictoires.

Sous les coups, ma peau s’échauffe. La chaleur se répand dans mon corps, dans mon ventre, dans mon sexe… Je m’embrase.

« Encore Madame », « Montrer moi combien vous tenez à moi »,

Je vous exhorte…

« Oui Madame », « vos assauts sont des cadeaux, vos morsures autant de marques d’attention »

« Encore » le jouissif cinglant du cuir me traverse, gonfle mes veines et grandi mon sexe.

La cadence s’accélère, ma cuisse, mes fesses sont en feu… J’entends votre plaisir monter… ma main se précipite… les traits de feu s’abattent sans répit… je hurle et vos cris me répondent… m’excitent et m’encouragent…

« Encore »…

L’exaltation est à son comble et m’entraine au bout de mes forces, quand, soudain, votre explosion me libère enfin,… je succombe dans une ultime extase …

Le temps est suspendu… sublime instant…

Reprenant mes esprits, je me retourne et, encore groggy, me traîne jusqu’à vous, accroupie au milieu de la pièce. Je pose ma tête sur vos genoux, m’enivrant de votre parfum dans un dernier effort.

À Vous…

RoiJean   (2021)

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Ma Très Chère Maîtresse BCBG,

De chacune de nos rencontres je me plais à vous décrire mes émois.

Ils n’ont pas manqué mardi dernier mais j’ai été particulièrement touché par cette complicité à laquelle vous faites fréquemment référence.

Cette qualification de notre relation utilisée de longue date me semblait incomplète à la décrire.

Elle l’est assurément mais je mesure plus que jamais combien l’inexplicable et inaltérable magie de nos rencontres doit à notre complicité.

Cette entente profonde, spontanée est tellement évidente.

Il nous est si facile de nous comprendre, de rire d’un mot d’un regard, de partager des émotions et de faire vivre notre Histoire dans un véritable respect mutuel et une confiance sans faille.

Je ne veux pas m’étendre plus au risque de mièvrerie, Vous et Moi connaissons parfaitement la solidité de ce qui nous uni sans qu’il soit nécessaire d’en ajouter.

Cette complicité m’importe au plus haut point, soyez en assurée.

Elle ne fera pas défaut à l’occasion que j’espère prochaine d’un moment durant lequel il nous sera permis, après de plaisants échanges d’apprécier vos vices et caprices inspirés de votre féconde perversité… et encouragés de la mienne. A votre convenance…

Inavouables pensées.

Votre RoiJean (2021)

Chère Madame,

L’envie de vous voir, de vous parler, de vous écouter… se joue du temps qui passe.

J’ai besoin de Vous comme on a besoin de musique, d’œuvres d’art ou de la beauté d’un paysage pour vivre de nos émotions. Ni vital, ni indispensable mais essentiel.

J’ai besoin de votre regard, de votre présence, de votre élégance, de votre sensualité, de nos échanges…

J’ai besoin de ce moment magique où je me livre à Vous, de ce trouble qui m’envahit lorsque vous prenez possession de moi, de votre aura qui m’enveloppe lentement et s’impose à moi. Avec volupté, j’adore me laisser entraîner par vos mots chuchotés qui me guident et accompagnent vos gestes. Durant cet instant étiré à souhait pour me permettre de m’abandonner, je me concentre sur les caresses de vos mains et de vos lèvres, sur les rudesses de vos dents, de vos ongles ou de vos instruments prolongeant votre bras, sur les pressions de votre corps sur le mien… J’ai besoin de ces multiples perceptions sur ma peau entraînant tout mon être vers ce mystérieux état apte à ressentir avec acuité la plénitude des sensations. 

Mais il m’importe et il importe que vous trouviez dans nos séances l’accomplissement de vos désirs tout autant que moi.

Si je ne me lasse pas d’être prisonnier à la merci de vos caprices et si je cherche à revivre cet instant rare où la douleur se mue en plaisir jusqu’à vous le communiquer, vous avez vos propres attentes.Quelles sont-elles ?

Moi qui me considère toujours novice, j’y trouverai peut-être matière à de nouvelles et réjouissantes découvertes Même si certaines pratiques me rebutent ou me laissent de marbre (il me faut à ce propos être peut être plus explicite) il en est beaucoup d’autres ou beaucoup de variations à expérimenter.

Il n’est pour moi pas de plaisir solitaire. Chercher à accomplir vos désirs c’est accomplir le mien.

Je ne vais bien entendu pas vous apprendre ce que vous savez bien mieux que moi, votre expérience et votre talent ne souffrent d’aucune critique. Mais il se trouve que je lis deux ouvrages que vous connaissez certainement « L’art de DOMINER » et « L’art de se SOUMETTRE ».

Si la curiosité à été ma première réaction, je les ai achetés en pensant à Nous. Vous n’avez bien entendu nul besoin de tels ouvrages, mais je cherche sans relâche à avancer dans ce monde découvert avec Vous et où j’ai encore tant à Vous donner. Il me faut comprendre plus précisément la complexité et la subtilité des rôles, celui de dominatrice et en miroir celui attendu de soumis. Il me faut tenter de comprendre ce qui vous anime pour poursuivre notre route en parcourant de nouveaux chemins propres à m’assurer de votre satisfaction.

Pour moi, le pouvoir du soumis était, même si je l’avais perçu, une notion assez vague. En béotien, je n’ai pas réalisé que le contentement du dominant n’est pas une évidence et dépend grandement du comportement du soumis.

Vous comprenez certainement mon questionnement, je veux sans cesse Nous offrir le meilleur. En ouvrant le champ des possibles, partager et comprendre les attentes encouragent l’imaginaire. Il me semble utile de vous l’exprimer sans, je l’espère par ce discours de raison vous indisposer.

Je ne cherche ni à tout savoir ni à tout expliquer, mon esprit ne demande qu’à être assuré de vous offrir autant que vous m’offrez pour être libre de se laisser guider, sans ombre, par mes envies et mes sentiments.

Permettez-moi de croire en l’immuabilité de cette maxime à laquelle vous souscrivez peut-être :

La magie de nos rencontres transforme nos désirs en plaisir.

Elle se vérifiera sans nul doute à nouveau mardi.

A Vous, à Nous.

Votre RoiJean

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Ma Liberté… de Fidélité!

Il faut savoir apprécier ce que la vie nous offre. Cet aphorisme vous sied certainement autant qu’à moi.

J’ai eu cette chance de vous rencontrer, j’ai cette chance de vous savoir exister et plus encore celle d’exister à vos yeux.

Ce lien tissé de nos échanges, des moments passés ensemble, des écrits mais surtout des plaisirs, des désirs et des émois, est un bien des plus précieux tout comme le sont les souvenirs ancrés durablement au plus profond de mon être.

Mais ne croyez pas qu’ils appartiennent au passé, qu’ils ne sont que la mémoire des instants durant lesquels j’ai eu plaisir, à frémir devant votre porte, à m’enchanter de vos chaleureux accueils, à admirer votre remarquable élégance, à être envouté de votre charme insaisissable, à ressentir votre irrésistible sensualité m’emprisonner avant de l’être de vos chaines, à me mettre à nu corps et âme, à m’abandonner à Vous pour vivre l’insoupçonnable… et bien plus encore.

Les souvenirs enchantent mon présent, ils sont de mon quotidien, bien vivants par le trouble et les sentiments qui me gagnent à leur évocation. Je m’en nourris pour faire de ma vie un délicieux festin.

Mais ne croyez pas que je suis rassasiée. Bien au contraire, croquer le fruit défendu n’est pas l’apanage d’Eve, il est toujours moult immoraux interdits dont vous avez le secret pour me tenter.

Mais, au-delà de la gourmandise des jeux, savourer avec Vous de magiques émotions est l’indispensable essentiel.

Il faut savoir apprécier ce que la vie nous offre au jour le jour, sans pour autant s’arrêter de rêver. Le présent est aussi fait de désirs et de séduisants espoirs.

Alors, Madame, permettez-moi d’espérer toujours quelqu’intérêts de votre part à mon encontre et même si, autorisez-moi l’expression, vous avez d’autres chats à fouetter, vous trouverez une place dans votre agenda pour votre fidèle félidé.

Vous qui connaissez bien la gente de cette espèce vous savez que le félin domestique se fait parfois discret, et bien que tenant à sa liberté il s’attache avec sincérité.

Bien à Vous,

Votre RoiJean (2022)

Dominatrices

Pensée…

Madame,

De Vos charmes envoûtants, tous louent l’élégance
De vos mots éloquents, tous vantent la finesse
Le portrait révélé, dévoile l’évidence,
Vous êtes Dame divine, plus encore que Maîtresse.

(2022)

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4 ans… Vivre un doux enfer…

Madame,

Pas de filtre avec Vous, je me livre sans détours, sans crainte et avec un plaisir non dissimulé. Depuis bientôt plus de quatre ans, je m’aventure en confiance, sous votre conduite bienveillante, sur les chemins de nos envies, toujours curieux de découvrir ou redécouvrir de réjouissants horizons.

L’abstinence a cet avantage d’exhausser les désirs, l’attente fait redouter l’absence et exalte les espoirs, et, lorsque l’on en connaît la fin, enflamme l’esprit.

De votre regard surgira l’étincelle embrassant tout mon être. Je brûlerai de ce feu diabolique attisé de vos affres, jouissant sans retenue de vivre un doux enfer dans votre paradis.  

Souffrez Madame que je souffre pour Vous. Il me plairait, et plus encore, il me plairait de vous plaire, partager avec vous l’ivresse, moi de m’offrir à Vous et Vous de me…

À Vous retrouver…

RoiJean (2022)

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Du Portugal…

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De retour à Paris, je trouve enfin le temps de vous écrire avant de reprendre l’avion et d’être à nouveau accaparé par mes activités professionnelles.

Au Portugal, le soleil radieux donne à l’hiver, passés les frimas nocturnes, des airs de printemps propices à l’éveil des sens, faisant germer quelques licencieuses idées.

Ici, la grisaille du ciel incite au contraire à la mélancolie. Je vous avoue être tenté par quelques divertissements. Baiser est un bon remède contre la morosité. Si j’en trouve le temps, comme promis, je vous raconterai.

Mais ni ces distractions, ni les kilomètres, ni le dépaysement n’affectent mes pensées les plus chères. Si le temps m’a manqué pour vous écrire, Vous m’êtes toujours aussi présente.

Les teintes bariolées de mon sexe, la sensibilité persistante des pointes de mes seins et les traces de vernis sur mes ongles décidément bien difficile à faire disparaitre, m’ont rappelé à votre bon souvenir durant toute la semaine dernière et jusqu’à ces derniers jours.

Bien d’autres souvenirs perdurent. Je vois encore votre regard empli d’une malicieuse et délicieuse perversité, j’éprouve encore du plaisir en me remémorant la lente montée du désir que vous avez si bien su faire durer, je revis l’abandon qui me gagne pour me livrer totalement à vous…

Vous savez si bien, de quelques accessoires, faire émerger des sensations bien au-delà des sens. Les variations et enchaînements nés de votre inspiration les renouvellent sans cesse faisant de chaque rendez-vous un moment unique. 

Avec les quelques notes de la gamme, la musique est infinie, avec quelques lettres les mots puis les phases sont sans limite, offrant par le talent de l’auteur de bouleversantes sensations. Votre alphabet tient en quelques instruments, par votre habileté vous écrivez sur mon corps à chaque fois un nouveau récit s’inscrivant en mon âme.

De ces instants, les immanquables émois, s’associant à mes profonds sentiments à votre égard, font naître de sublimes émotions. Elles me submergent à chacune de nos rencontres, me reviennent intensément au-delà et m’attachent à Vous.

Prenez soin de vous, j’y tiens, la sincérité de ces quelques mots en atteste.

À Vous, aux chapitres infinis à écrire ensemble…

Votre RoiJean (2022)

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Le Plug… Une Première !

Ma Délicieusement Perverse Maîtresse BCBG…

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En rentrant chez moi hier soir, quel soulagement de pouvoir retirer de mon fondement l’objet de votre caprice qui se faisait bien trop présent à mon goût. Durant tout le trajet, en plus d’une légère douleur lancinante due à une pression mal placée, des nœuds s’étaient formés dans mes intestins qui indépendamment de ma volonté faisaient tout pour chasser cet encombrant intrus.

Une fois débarrassé, je m’affalais sur le canapé, laissant  mon esprit enfin libéré s’évader au gré de mes pensées. Celles-ci faisaient le trajet à l’envers comme un film que l’on rembobine, me reconduisant jusqu’à l’Alcôve, j’étais de nouveau avec vous. Je sentais votre parfum dont j’avais gardé l’odeur sur ma peau et mes muscles frémissaient encore de plaisir. Je revivais mentalement toutes les scènes, toutes nos discussions, toutes les sensations de ce merveilleux après-midi.

Bien qu’il ne fût pas très tard, je m’assoupissais lentement, je ne m’étais pas rendu compte à quel point j’étais épuisé par toutes ces émotions.

Je me serais bien laissé tomber dans les bras de Morphée bercé de si agréables rêves, mais je vous avais fait une promesse, il me fallait la tenir.

Après un passage dans la salle de bain et m’être déshabillé, je me suis glissé dans mon lit avec, dans une main, votre livre que j’avais hâte de découvrir, et dans l’autre le plug destiné à passer la nuit avec moi ou plutôt en moi. Il se montrait récalcitrant à retrouver sa place face à mes sphincters qui l’étaient tout autant. J’insistais tout en me réjouissant d’avoir choisi le plus petit parmi ceux que vous me proposiez.

Une fois mis en place et bien que la situation ne soit pas des plus confortables, je commençais ma lecture. La fatigue me gagnait à nouveau rapidement et après avoir lu les quelques pages de la première nouvelle, je posais le livre pensant me détendre en trouvant le sommeil et oublier quelque peu l’objet qui s’était invité pour la nuit.  Il n’était manifestement pas décidé à me laisser tranquille, à croire que vous lui aviez donné, avec toute la perversité que je vous connais, les instructions en ce sens.  J’avais beau chercher la position la moins inconfortable, j’ai eu toutes les peines du monde à m’endormir.

Au bout d’une heure ou deux, le facétieux ustensile se manifestait à nouveau, troublant mon sommeil.  J’avais l’impression qu’il s’était mué en un tison brulant. Manu militari, je l’expulsais tout à la fois pour me soulager et tenter de lui faire la morale en allant le nettoyer sous un robinet d’eau fraîche.

Je le remis en place, retournais dans mon lit, et me rendormais… puis me réveillais à nouveau 2h plus tard pour la même raison. J’étais toujours aussi fatigué et je devais me lever tôt, il fallait que je dorme… Je capitulais.

J’avais perdu la première manche, Plug 1, RoiJean 0.

Au matin, la sonnerie du réveil a dû insister pour me sortir des songes dans lesquels je me prélassais. Vous y étiez avec moi, plaisantant de nos conversations et riant du bon tour que vous me jouiez.

Après un petit déjeuner frugal, je retrouvais dans le lavabo, le vainqueur de la nuit qui, fier de sa victoire, semblait se moquer de moi. Je décidais d’engager la deuxième manche en retentant l’expérience, curieux de voir comment mon corps réagirait.

En introduisant le doigt de métal froid, je replongeais dans l’atmosphère grisante de la veille, et ce faisant, une envie de jouer un peu avec lui se manifestait. N’ayant malheureusement pas beaucoup de temps devant moi, je devrais attendre le soir si toutefois le machiavélique instrument se montrait moins agressif.

Tout en me préparant, je le gardais afin de me rendre compte de l’accord de mes boyaux à le conserver durablement. Peine perdue, au bout d’une quinzaine de minutes, je sentais des nœuds se retendre dans mon ventre.

Nouvelle défaite, Plug 2, RoiJean 0.

Je ne renonce pas pour autant, la partie n’est pas terminée.

Nouvelle manche, ce soir.

À suivre…

RoiJean (2021)

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Le Plug… Jour 2 !

Ma Bien Chère Maîtresse BCBG,

Après mes déconvenues de la veille, première victoire, le plug est resté en place toute la nuit… enfin presque… jusqu’à l’aube.

La nuit avait bien débuté. Alors que mon fondement, après une journée des plus paisible, (le corps a bien besoin de repos après une séance entre vos griffes) se montrait beaucoup plus docile, l’objet rebelle n’offrait que peu de résistance pour retrouver sa place.

Si les sensations étaient acceptables, l’espoir d’en tirer parti à des fins attendues de tout adepte de l’hédonisme était encore bien improbable. A défaut, je poursuivais la lecture du livre entamé la veille avant de sagement m’endormir.

Quelques heures plus tard plus tard, j’étais extirpé de mon sommeil par des rêves faisant grimper mon taux d’endorphines. Vous étiez, comme toujours, de ces songes par lesquels, je revis inlassablement les émois passés en votre compagnie.

Impossible dans cet état de retrouver le repos, je décidais de profiter de cette insomnie pour expérimenter à nouveau les charmants effets des plugs vantés par beaucoup et dont à mon grand regret j’étais privé.

Après une petite pose pour moi et un rafraîchissement salutaire pour l’engin en principe excitant, celui -ci ayant toujours une fâcheuse tendance à la surchauffe de mon intimité, je tentais de me concentrer sur mes perceptions en replaçant celui-ci.

Solution peu probante, pas même une petite érection. Si son introduction offrait quelques sensations intéressantes, à l’inverse, le bout de métal inerte une fois en place me faisait un effet identique au bromure.

Me désolant de devoir à nouveau vous décevoir, vous devez attendre de l’accomplissement de vos caprices des conséquences plus croustillantes, je tentais une nouvelle expérience dans des conditions me semblant plus favorables.

Reprenant d’une main la lecture de l’ouvrage érotique (et même un peu plus), de l’autre j’entreprenais de jouer avec l’ustensile me refusant ces attraits. Les divers mouvements que je lui imprimais n’ont hélas provoqué qu’une pénible démangeaison.

Décidément… Bien piètre résultat.

Dans l’immédiat, le seul que je puisse espérer est de vous amuser du récit de mes déboires.

A suivre…

RoiJean (2021)

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Le Plug… Jour 3 !

Envoûtante Maîtresse BCBG,

Je n’ai besoin d’aucun accessoire pour penser à Vous, Vous êtes de mon quotidien.

Je dois cependant vous avouer que votre plug ajoute une dimension que je commence à apprécier.  Maîtrisant mieux les effets indésirables, la présence du représentant de votre perversité en mon fondement s’avère de plus en plus ludique.

Je me suis surpris, ce matin, à le garder plus longtemps, trouvant de plaisantes sensations à le contrôler alors qu’il tentait de s’échapper.

Je me serais bien à nouveau essayé à jouer avec lui, mais je n’avais encore une fois pas de temps devant moi. Il faut pouvoir profiter de l’instant pour apprécier pleinement le jeu et se laisser tenter à y ajouter d’inavouables variantes.

Les sens ne peuvent suffire, l’esprit commande. Vous m’êtes indispensable, votre perversité, votre volonté, votre talent, doivent me guider… votre image, votre parfum, votre souffle, vos pensées doivent m’envahir. Je dois évoquer mes souvenirs des plaisirs passés, imaginer ceux à venir…

J’ai besoin de Vous pour que la jouissance soit éclatante.

…    

Vous écrivant, une chaleur sourde me gagne, les mots naissent, s’inscrivent, me reviennent et me provoquent… Je m’échauffe, la tentation me gagne, grandit en vous imaginant me lire…

Pourquoi ne pas me laisser porter, user et abuser de votre cadeau, m’abandonner à votre présence…

Où que vous soyez, vous m’inspirez… je pose mon ordinateur, et vous prie de m’accompagner…

RoiJean (2021)

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Les Cordes…

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Ma Très Chère et Admirable Maitresse BCBG,

À mon grand plaisir, Vous usez et abusez de nombreux « instruments » dont les variations de matières et de formes offrent de multiples, diverses et intenses sensations. Source de plaisants frissons, entre vos mains, ils ont en commun d’apporter bien plus que les effets pour lesquels ils ont été conçus. Les émotions suivent, pour chacun d’eux, un chemin bien particulier.

Des cordes, l’odeur caractéristique est, en guise de prélude, la première perception faisant naître le désir, puis rapidement, l’impatience de connaître le fruit de votre inspiration parmi les multiples variations possibles. 

Les poignets se joignent, attendent avec envie. Dans vos mains habiles, la corde glisse… Un tour, un deuxième, un nœud et je suis votre prisonnier.

Les bras se lèvent, suspendus par cette bride qui m’enchaîne au barreau de l’échelle.

Les longs cordons de jute reviennent dans mon dos, font le tour de ma poitrine, se tendent, se croisent et se nouent d’une friction. Un autre tour…

« Serrez, Madame » Enlacez moi de cette sangle, prolongement de vos bras. Enserrez moi de vos envies… « Plus fort, Madame… »… Je vous en prie, montrez moi la puissance de nos liens, imprimer sur mon corps la marque de vos attentions.

Vos mains s’activent. Je ressens dans ces gestes vifs et précis, votre concentration, votre volonté et votre plaisir à prendre possession de moi. Chaque brin s’insérant dans ma peau est un cadeau que vous me faites…

C’est Vous qui m’attachez, et je m’attache encore un peu plus à Vous.

Entravé, à chaque respiration la corde se fait plus pressante, l’air se fait plus rare, je lutte… je ne peux m’échapper, je suis à Vous… nouvelle inspiration, le carcan se resserre… je me livre peu à peu…faire durer cet instant… bomber le torse, chercher l’air, ressentir le lien… faire durer… expirer, inspirer… l’esprit se brouille…vaincu, je m’abandonne avec délectation à Vous.

Vous poursuivez afin de m’immobiliser totalement, de ne me laisser aucune autre alternative que de me soumettre à votre délicieuse perversité.

La corde attrape ma jambe droite, l’attache fermement au tabouret sur lequel je suis assis, puis la jambe gauche est maintenue sans ménagement à l’opposé, m’offrant ainsi entièrement à Vous. Écartelé, je suis à votre merci… des plaisirs inavouables peuvent se succéder jusqu’à l’extase.

De cet intense moment, les marques régulières des torsades imprimées sur ma peau formeront un magnifique et esthétique dessin, rappel des bouleversants émois gravant ainsi durablement les sensations et émotions dans ma mémoire. 

Les cordes marquent de leurs empreintes si particulières la peau tout autant que l’esprit.

Puissent ces quelques mots exprimer l’ardeur de ces instants et vous assurer de l’inaltérable exceptionnel de nos rencontres. Que puis-je dire de plus si ce n’est sincèrement vous en remercier.

À Vous… à Nous… à ces inépuisables embrassements.

RoiJean (2021)

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Les Devoirs de Vacances…

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Très Chère Maîtresse BCBG,

Incité par vos tweets et bien que n’étant pas encore en vacances, je révise consciencieusement vos leçons. A leur lecture, il me vient une question :

Suis-je un bon soumis ?

Tous ceux qui ont le privilège de se plier à vos vices et caprices peuvent légitimement se la poser.

Je tente à l’aune de vos leçons un auto-jugement :

Leçon n°1 : Être à ses pieds

Aie ! ça commence mal. J’aime beaucoup vos pieds et l’élégance de vos souliers, particulièrement lorsque vous me les tendez, me permettant de les caresser. Mais je ne suis pas particulièrement fétichiste et il faut bien l’avouer, je me suis bien peu prosterné devant vous.

Leçon n°2 : Y être attaché

Je me sens beaucoup plus à l’aise. Non seulement j’adore me sentir prisonnier de vos cordes ou de vos bracelets, mais les liens invisibles m’attachant à Vous sont des plus solides.

Leçon n°3 : Le porter avec fierté

Joker. Vous m’avez peu affublé d’un collier.

Leçon n°4 : En pincer pour elle

Je n’ai pas à rougir. Je ne me suis jamais défilé devant vos pinces, bien au contraire, et je ne peux vous cacher l’effet de vos mains sur mes seins. Quant à « en pincer pour Vous » le mot est faible.

Leçon n°5 : Toujours penser à Elle

24H/24, 7J/7, difficile de faire plus. Peut-être pouvez-vous me reprocher de ne pas porter d’accessoire pour vous le prouver.

Leçon N°6 : Mériter son regard

Lorsqu’il croise le mien, les émotions naissantes me laissent penser que c’est le cas, en toute humilité.

Leçon n°7 : Lui montrer du respect

J’avoue ne pas être prêt à porter cet accessoire. Est-ce un manque de respect ?

Leçon n°8 : Lui permettre de voyager

Nous y parviendrons peut-être un jour, mais j’espère que même sans quitter l’Alcôve les chemins que nous parcourons vous dépayse autant que moi.

Leçon n° 9 : Toujours la sublimer

Je m’y emploie sans cesse, lors de nos rencontres et dans les écrits que je vous offre. Comment peut-il en être autrement ?

Leçon n° 10 : Conserver ce lien d’appartenance

Je ne demande que cela. Serrez plus fort votre corde, Madame, je vous en prie.

Leçon n° 11 : Osez rougir devant Elle

Sans réserve, c’est un plaisir.

Leçon n°12 : Lui démontrer votre ouverture d’esprit

Vous m’en avez fait découvrir tout le plaisir.

Leçon n° 13 : Savoir lui offrir du piquant dans Sa vie

D’ortie ou de roulette, l’effet sur ma peau est assuré, le constater vous est-il assez pimenté ?

Leçon n° 14 : Accepter ses visites médicales

Deuxième joker.

Leçon n°15 : Espérer la lumière

Ôter le bandeau pour retrouver l’éclat de vos yeux… toujours une émotion.

Leçon n° 16 : Accepter ses choix pour moi

Et m’y abandonner…

Leçon n°17 : Lui offrir bien plus que mon cœur !

Mon cœur, mon corps, mon âme…

Leçon n°18 : Toujours… Être à sa disposition !

Une évidence !

Leçon n°19 : Ne jamais être en dessous de ses attentes !

C’est une quête permanente.

Leçon n°20 : S’offrir à ses amies !

Bien entendu ! S’il plaît à Madame.

Leçon n°21 : Rester à sa place !

C’est ainsi…

Leçon n°22 : Honorer ses invitations

L’honneur est pour moi.

Leçon n°23 : Frissonner de ses vices !

Toujours, ils sont toujours innombrables.

Leçon n°24 : Accepter ses marques de reconnaissances 

C’est une fierté.

Leçon n°25 : Savourer une attention !

Un délice…

Leçon n°26 : Apprécier être son objet de plaisirs

Bien plus que cela… en jouir.

Leçon n°27 : S’appliquer à ce que le courant passe.

Jusqu’à déclencher d’éblouissants éclairs.

Leçon n°28 : Savourer… Son Champagne doré !

Vous décevoir me désespère.

Leçon n°29 : Lui offrir son plus bel écrin pour ses bijoux !

Des progrès à faire…

Bon… Il me faut bien reconnaître ne pas être le parfait élève, à vous de voir si des punitions s’imposent.

Quoiqu’il en soit, sans insolence ni provocation, être un soumis idéal m’importe peu, seuls comptent, les plaisirs partagés, les envies et avant tout les émotions…

Pour Vous, pour Nous.

RoiJean (2021)

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Le Fouet de Maîtresse BCBG.

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Ma Bien Chère Maîtresse BCBG,

En achetant ce fouet en vue de notre rendez-vous, je ne savais pas précisément quand je vous le remettrai. Il me faudrait trouver le moment opportun pour faire de celui-ci plus qu’un simple présent.

Retrouver l’intensité de nos rencontres m’apparaissait d’une impérieuse nécessité face aux incertitudes des dernières semaines.

M’offrir aux morsures de cette lanière, prolongement de votre bras, avec laquelle nul semblant n’est possible, me paraissait le moyen le plus criant de vous prouver mon attachement.

Dans cet étrange corps à corps sans contact charnel, les énergies circulent et se répondent à travers la longue tresse de cuir. Ressentir votre détermination à faire naître en moi les sensations intenses éprouvées durant cette lutte entre douleur et plaisirs insoupçonnables, serait une magnifique manifestation d’intérêt à mon égard. Chaque stigmate serait une marque d’attention, un sentiment qui s’imprime sur la peau.

J’étais décidé à me livrer sans retenue jusqu’au bout de mes forces.

Les émotions se devraient d’être sublimes, marquant les esprits autant que le corps. Ce cadeau, encore plus que de vous plaire, devait porter en lui toute une symbolique évocatrice. L’imaginaire associé à l’usage même du fouet, objet de mes fantasmes et de votre plaisir, devait être rehaussé par son aspect, l’entrelacement du cuir rouge et noir, l’élégance de ses ondulations, … En vous le remettant, j’étais déterminé à nous donner l’occasion de partager une nouvelle fois l’exceptionnel.

Mon espérance fut comblée bien au-delà de ce que j’imaginais.

Bien que retrouvant tout le sel de nos conversations et de nos jeux, lorsque le fouet animé par vos mains vint claquer sur moi, je suis toujours décidé, bien que déjà éprouvé, à faire durer cet échange au plus qu’il me serait permis.

La vive douleur des premiers impacts me fait courber le dos. « Se redresser », « ne pas fléchir », « accepter… apprécier », « pensez à vous à l’autre extrémité du fouet » « écouter, percevoir votre plaisir, se concentrer sur l’instant » peu à peu la douleur se mue en sensation étrange et envoûtante. Je bascule dans un état second… Chaque impact est un sursaut d’émoi.

La chaleur m’envahit… le plaisir m’enivre…, je me laisse emporter, je m’abandonne…

Pas tout de suite…repousser les limites, je lutte…

« Tenir »…

Lentement mes forces m’abandonnent…tout tourne autour de moi…,  

…. Mes jambes se dérobent… je fléchi

« Tenir encore un peu »… « Tenir »… « Tenir »…

Tout s’immobilise…

Au bord de la défaillance, il me faut un peu de temps pour revenir à moi et me rendre compte que le fouet s’est tu. Vous êtes là… tout va bien.

Est-ce terminé ? Suis-je aller assez loin pour vous satisfaire ?

Une vague sensation d’inachevé me nargue. Votre plaisir était presque complet…

Ce « presque » est de trop, il me faut le faire disparaître, reprendre des forces, puis reprendre le combat, braver à nouveau ce fouet. Qu’il nous donne plus encore.

Vous vous inquiétez pour moi :

– Êtes-vous certain ?

Non, aucune certitude, je ne sais si j’en ai la force. Mais il me faut essayer. Ni orgueil, ni abnégation, il me faut simplement, vous offrir, nous offrir un moment inoubliable.

Je reprends ma position, saisissant mon sexe à pleine main pour parfaire votre spectacle et me donner du courage.

Dans mon dos, votre présence, votre énergie, votre envie me sont perceptibles. C’est tout ce qu’il me faut… je suis prêt.

Premiers claquements, la peau déjà meurtrie est encore plus sensible. Je serre les dents, comprime mon sexe pour provoquer rapidement une érection favorisant le transport vers un état voluptueux.

« Écouter, percevoir votre plaisir, se concentrer sur l’instant, ressentir… » Tous mes sens sont en éveils subjuguant mon esprit de sensations contradictoires.

Sous les coups, ma peau s’échauffe. La chaleur se répand dans mon corps, dans mon ventre, dans mon sexe… Je m’embrase.

« Encore Madame », « Montrer moi combien vous tenez à moi »,

Je vous exhorte…

« Oui Madame », « vos assauts sont des cadeaux, vos morsures autant de marques d’attention »

« Encore » le jouissif cinglant du cuir me traverse, gonfle mes veines et grandi mon sexe.

La cadence s’accélère, ma cuisse, mes fesses sont en feu… J’entends votre plaisir monter… ma main se précipite… les traits de feu s’abattent sans répit… je hurle et vos cris me répondent… m’excitent et m’encouragent…

« Encore »…

L’exaltation est à son comble et m’entraine au bout de mes forces, quand, soudain, votre explosion me libère enfin,… je succombe dans une ultime extase …

Le temps est suspendu… sublime instant…

Reprenant mes esprits, je me retourne et, encore groggy, me traîne jusqu’à vous, accroupie au milieu de la pièce. Je pose ma tête sur vos genoux, m’enivrant de votre parfum dans un dernier effort.

À Vous…

RoiJean   (2021)

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Ma Très Chère Maîtresse BCBG,

De chacune de nos rencontres je me plais à vous décrire mes émois.

Ils n’ont pas manqué mardi dernier mais j’ai été particulièrement touché par cette complicité à laquelle vous faites fréquemment référence.

Cette qualification de notre relation utilisée de longue date me semblait incomplète à la décrire.

Elle l’est assurément mais je mesure plus que jamais combien l’inexplicable et inaltérable magie de nos rencontres doit à notre complicité.

Cette entente profonde, spontanée est tellement évidente.

Il nous est si facile de nous comprendre, de rire d’un mot d’un regard, de partager des émotions et de faire vivre notre Histoire dans un véritable respect mutuel et une confiance sans faille.

Je ne veux pas m’étendre plus au risque de mièvrerie, Vous et Moi connaissons parfaitement la solidité de ce qui nous uni sans qu’il soit nécessaire d’en ajouter.

Cette complicité m’importe au plus haut point, soyez en assurée.

Elle ne fera pas défaut à l’occasion que j’espère prochaine d’un moment durant lequel il nous sera permis, après de plaisants échanges d’apprécier vos vices et caprices inspirés de votre féconde perversité… et encouragés de la mienne. A votre convenance…

Inavouables pensées.

Votre RoiJean (2021)

 

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IL EST DES BONHEURS SIMPLES…

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Madame, si Chère,

Il est des bonheurs simples et magiques par les émotions qu’ils portent. Votre message l’est d’autant plus par l’inattendue et délicieuse surprise à le recevoir.

Permettez-moi de persister dans mes propos, fascinante, Vous l’êtes assurément.

Ce n’est point une flagornerie que de le dire, il suffit pour s’en convaincre de lire les témoignages de ceux qui se livrent à vous, mais également de ce que je perçois à travers nos discussions sur celles et ceux de vos amies et connaissances. Chacune et chacun trouvent à s’émerveiller de votre personnalité et de votre élégance.

Pour ma part, si je suis ébloui par votre charme, envoûté par vos talents, et, si bien des sentiments me gagnent par un mystère inexplicable, j’admire votre force de caractère.

Vous avez cette capacité à dépasser l’adversité tout en préservant votre remarquable liberté. Ce n’est bien évidemment pas toujours facile, mais vous savez faire face aux difficultés de la vie. Il est encore plus admirable de constater que vous user de cette faculté avec tant d’attention aux autres et, faisant fi de l’ingratitude reçue parfois en retour, vous restez fidèle à vos principes jusqu’à parfois vous oublier.  

Cette honnêteté avec vous-même vous honore et vous grandit.

Vous êtes peut-être surprise de mes propos outrepassant mon rôle et mettant à mal votre modestie, mais je tenais à vous dire tout ceci et vous assurer de votre grande force intérieure.

Ne croyez pas que je vous flatte, j’ai, en toute modestie, appris à juger du courage des êtres.

Je tenais également à vous remercier bien sincèrement pour le moment que vous m’offrez jeudi prochain. Sachez que si je n’en ai rien laisser paraître, il m’est plaisant et cher.

Je m’acquitterais de bonne grâce malgré quelques délicieuses appréhensions de la dédicace à votre nom par Madame Inanna Justice. Je vous prie de pardonner ma réticence à prendre rendez-vous avec cette dernière mais si vous tenez à me « prêter » je me plierais à votre volonté.

Au-delà du jeu auquel vous voulez me faire jouer, sachez que vous voir en dehors du cadre de l’Alcôve me touche profondément. J’y vois une marque d’attention très personnelle.

Espérant que le manque de carburant ne vienne pas contrarier votre visite, je rêve de ce bonheur toujours chargé d’émotions d’un moment passé avec Vous.

Bien à Vous…

Votre RoiJean (2022)

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L’Envie…

Chère Madame,

L’envie de vous voir, de vous parler, de vous écouter… se joue du temps qui passe.

J’ai besoin de Vous comme on a besoin de musique, d’œuvres d’art ou de la beauté d’un paysage pour vivre de nos émotions. Ni vital, ni indispensable mais essentiel.

J’ai besoin de votre regard, de votre présence, de votre élégance, de votre sensualité, de nos échanges…

J’ai besoin de ce moment magique où je me livre à Vous, de ce trouble qui m’envahit lorsque vous prenez possession de moi, de votre aura qui m’enveloppe lentement et s’impose à moi. Avec volupté, j’adore me laisser entraîner par vos mots chuchotés qui me guident et accompagnent vos gestes. Durant cet instant étiré à souhait pour me permettre de m’abandonner, je me concentre sur les caresses de vos mains et de vos lèvres, sur les rudesses de vos dents, de vos ongles ou de vos instruments prolongeant votre bras, sur les pressions de votre corps sur le mien… J’ai besoin de ces multiples perceptions sur ma peau entraînant tout mon être vers ce mystérieux état apte à ressentir avec acuité la plénitude des sensations. 

Mais il m’importe et il importe que vous trouviez dans nos séances l’accomplissement de vos désirs tout autant que moi.

Si je ne me lasse pas d’être prisonnier à la merci de vos caprices et si je cherche à revivre cet instant rare où la douleur se mue en plaisir jusqu’à vous le communiquer, vous avez vos propres attentes.Quelles sont-elles ?

Moi qui me considère toujours novice, j’y trouverai peut-être matière à de nouvelles et réjouissantes découvertes Même si certaines pratiques me rebutent ou me laissent de marbre (il me faut à ce propos être peut être plus explicite) il en est beaucoup d’autres ou beaucoup de variations à expérimenter.

Il n’est pour moi pas de plaisir solitaire. Chercher à accomplir vos désirs c’est accomplir le mien.

Je ne vais bien entendu pas vous apprendre ce que vous savez bien mieux que moi, votre expérience et votre talent ne souffrent d’aucune critique. Mais il se trouve que je lis deux ouvrages que vous connaissez certainement « L’art de DOMINER » et « L’art de se SOUMETTRE ».

Si la curiosité à été ma première réaction, je les ai achetés en pensant à Nous. Vous n’avez bien entendu nul besoin de tels ouvrages, mais je cherche sans relâche à avancer dans ce monde découvert avec Vous et où j’ai encore tant à Vous donner. Il me faut comprendre plus précisément la complexité et la subtilité des rôles, celui de dominatrice et en miroir celui attendu de soumis. Il me faut tenter de comprendre ce qui vous anime pour poursuivre notre route en parcourant de nouveaux chemins propres à m’assurer de votre satisfaction.

Pour moi, le pouvoir du soumis était, même si je l’avais perçu, une notion assez vague. En béotien, je n’ai pas réalisé que le contentement du dominant n’est pas une évidence et dépend grandement du comportement du soumis.

Vous comprenez certainement mon questionnement, je veux sans cesse Nous offrir le meilleur. En ouvrant le champ des possibles, partager et comprendre les attentes encouragent l’imaginaire. Il me semble utile de vous l’exprimer sans, je l’espère par ce discours de raison vous indisposer.

Je ne cherche ni à tout savoir ni à tout expliquer, mon esprit ne demande qu’à être assuré de vous offrir autant que vous m’offrez pour être libre de se laisser guider, sans ombre, par mes envies et mes sentiments.

Permettez-moi de croire en l’immuabilité de cette maxime à laquelle vous souscrivez peut-être :

La magie de nos rencontres transforme nos désirs en plaisir.

Elle se vérifiera sans nul doute à nouveau mardi.

A Vous, à Nous.

Votre RoiJean (2022)

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Ma Liberté… de Fidélité!

Il faut savoir apprécier ce que la vie nous offre. Cet aphorisme vous sied certainement autant qu’à moi.

J’ai eu cette chance de vous rencontrer, j’ai cette chance de vous savoir exister et plus encore celle d’exister à vos yeux.

Ce lien tissé de nos échanges, des moments passés ensemble, des écrits mais surtout des plaisirs, des désirs et des émois, est un bien des plus précieux tout comme le sont les souvenirs ancrés durablement au plus profond de mon être.

Mais ne croyez pas qu’ils appartiennent au passé, qu’ils ne sont que la mémoire des instants durant lesquels j’ai eu plaisir, à frémir devant votre porte, à m’enchanter de vos chaleureux accueils, à admirer votre remarquable élégance, à être envouté de votre charme insaisissable, à ressentir votre irrésistible sensualité m’emprisonner avant de l’être de vos chaines, à me mettre à nu corps et âme, à m’abandonner à Vous pour vivre l’insoupçonnable… et bien plus encore.

Les souvenirs enchantent mon présent, ils sont de mon quotidien, bien vivants par le trouble et les sentiments qui me gagnent à leur évocation. Je m’en nourris pour faire de ma vie un délicieux festin.

Mais ne croyez pas que je suis rassasiée. Bien au contraire, croquer le fruit défendu n’est pas l’apanage d’Eve, il est toujours moult immoraux interdits dont vous avez le secret pour me tenter.

Mais, au-delà de la gourmandise des jeux, savourer avec Vous de magiques émotions est l’indispensable essentiel.

Il faut savoir apprécier ce que la vie nous offre au jour le jour, sans pour autant s’arrêter de rêver. Le présent est aussi fait de désirs et de séduisants espoirs.

Alors, Madame, permettez-moi d’espérer toujours quelqu’intérêts de votre part à mon encontre et même si, autorisez-moi l’expression, vous avez d’autres chats à fouetter, vous trouverez une place dans votre agenda pour votre fidèle félidé.

Vous qui connaissez bien la gente de cette espèce vous savez que le félin domestique se fait parfois discret, et bien que tenant à sa liberté il s’attache avec sincérité.

Bien à Vous,

Votre RoiJean (2022)

Dominatrices

Pensée…

Madame,

De Vos charmes envoûtants, tous louent l’élégance
De vos mots éloquents, tous vantent la finesse
Le portrait révélé, dévoile l’évidence,
Vous êtes Dame divine, plus encore que Maîtresse.

Roijea (2022)

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4 ans… Vivre un doux enfer…

Madame,

Pas de filtre avec Vous, je me livre sans détours, sans crainte et avec un plaisir non dissimulé. Depuis bientôt plus de quatre ans, je m’aventure en confiance, sous votre conduite bienveillante, sur les chemins de nos envies, toujours curieux de découvrir ou redécouvrir de réjouissants horizons.

L’abstinence a cet avantage d’exhausser les désirs, l’attente fait redouter l’absence et exalte les espoirs, et, lorsque l’on en connaît la fin, enflamme l’esprit.

De votre regard surgira l’étincelle embrassant tout mon être. Je brûlerai de ce feu diabolique attisé de vos affres, jouissant sans retenue de vivre un doux enfer dans votre paradis.  

Souffrez Madame que je souffre pour Vous. Il me plairait, et plus encore, il me plairait de vous plaire, partager avec vous l’ivresse, moi de m’offrir à Vous et Vous de me…

À Vous retrouver…

RoiJean (2022)

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Du Portugal…

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De retour à Paris, je trouve enfin le temps de vous écrire avant de reprendre l’avion et d’être à nouveau accaparé par mes activités professionnelles.

Au Portugal, le soleil radieux donne à l’hiver, passés les frimas nocturnes, des airs de printemps propices à l’éveil des sens, faisant germer quelques licencieuses idées.

Ici, la grisaille du ciel incite au contraire à la mélancolie. Je vous avoue être tenté par quelques divertissements. Baiser est un bon remède contre la morosité. Si j’en trouve le temps, comme promis, je vous raconterai.

Mais ni ces distractions, ni les kilomètres, ni le dépaysement n’affectent mes pensées les plus chères. Si le temps m’a manqué pour vous écrire, Vous m’êtes toujours aussi présente.

Les teintes bariolées de mon sexe, la sensibilité persistante des pointes de mes seins et les traces de vernis sur mes ongles décidément bien difficile à faire disparaitre, m’ont rappelé à votre bon souvenir durant toute la semaine dernière et jusqu’à ces derniers jours.

Bien d’autres souvenirs perdurent. Je vois encore votre regard empli d’une malicieuse et délicieuse perversité, j’éprouve encore du plaisir en me remémorant la lente montée du désir que vous avez si bien su faire durer, je revis l’abandon qui me gagne pour me livrer totalement à vous…

Vous savez si bien, de quelques accessoires, faire émerger des sensations bien au-delà des sens. Les variations et enchaînements nés de votre inspiration les renouvellent sans cesse faisant de chaque rendez-vous un moment unique. 

Avec les quelques notes de la gamme, la musique est infinie, avec quelques lettres les mots puis les phases sont sans limite, offrant par le talent de l’auteur de bouleversantes sensations. Votre alphabet tient en quelques instruments, par votre habileté vous écrivez sur mon corps à chaque fois un nouveau récit s’inscrivant en mon âme.

De ces instants, les immanquables émois, s’associant à mes profonds sentiments à votre égard, font naître de sublimes émotions. Elles me submergent à chacune de nos rencontres, me reviennent intensément au-delà et m’attachent à Vous.

Prenez soin de vous, j’y tiens, la sincérité de ces quelques mots en atteste.

À Vous, aux chapitres infinis à écrire ensemble…

Votre RoiJean (2022)

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Le Plug… Une Première !

Ma Délicieusement Perverse Maîtresse BCBG…

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En rentrant chez moi hier soir, quel soulagement de pouvoir retirer de mon fondement l’objet de votre caprice qui se faisait bien trop présent à mon goût. Durant tout le trajet, en plus d’une légère douleur lancinante due à une pression mal placée, des nœuds s’étaient formés dans mes intestins qui indépendamment de ma volonté faisaient tout pour chasser cet encombrant intrus.

Une fois débarrassé, je m’affalais sur le canapé, laissant  mon esprit enfin libéré s’évader au gré de mes pensées. Celles-ci faisaient le trajet à l’envers comme un film que l’on rembobine, me reconduisant jusqu’à l’Alcôve, j’étais de nouveau avec vous. Je sentais votre parfum dont j’avais gardé l’odeur sur ma peau et mes muscles frémissaient encore de plaisir. Je revivais mentalement toutes les scènes, toutes nos discussions, toutes les sensations de ce merveilleux après-midi.

Bien qu’il ne fût pas très tard, je m’assoupissais lentement, je ne m’étais pas rendu compte à quel point j’étais épuisé par toutes ces émotions.

Je me serais bien laissé tomber dans les bras de Morphée bercé de si agréables rêves, mais je vous avais fait une promesse, il me fallait la tenir.

Après un passage dans la salle de bain et m’être déshabillé, je me suis glissé dans mon lit avec, dans une main, votre livre que j’avais hâte de découvrir, et dans l’autre le plug destiné à passer la nuit avec moi ou plutôt en moi. Il se montrait récalcitrant à retrouver sa place face à mes sphincters qui l’étaient tout autant. J’insistais tout en me réjouissant d’avoir choisi le plus petit parmi ceux que vous me proposiez.

Une fois mis en place et bien que la situation ne soit pas des plus confortables, je commençais ma lecture. La fatigue me gagnait à nouveau rapidement et après avoir lu les quelques pages de la première nouvelle, je posais le livre pensant me détendre en trouvant le sommeil et oublier quelque peu l’objet qui s’était invité pour la nuit.  Il n’était manifestement pas décidé à me laisser tranquille, à croire que vous lui aviez donné, avec toute la perversité que je vous connais, les instructions en ce sens.  J’avais beau chercher la position la moins inconfortable, j’ai eu toutes les peines du monde à m’endormir.

Au bout d’une heure ou deux, le facétieux ustensile se manifestait à nouveau, troublant mon sommeil.  J’avais l’impression qu’il s’était mué en un tison brulant. Manu militari, je l’expulsais tout à la fois pour me soulager et tenter de lui faire la morale en allant le nettoyer sous un robinet d’eau fraîche.

Je le remis en place, retournais dans mon lit, et me rendormais… puis me réveillais à nouveau 2h plus tard pour la même raison. J’étais toujours aussi fatigué et je devais me lever tôt, il fallait que je dorme… Je capitulais.

J’avais perdu la première manche, Plug 1, RoiJean 0.

Au matin, la sonnerie du réveil a dû insister pour me sortir des songes dans lesquels je me prélassais. Vous y étiez avec moi, plaisantant de nos conversations et riant du bon tour que vous me jouiez.

Après un petit déjeuner frugal, je retrouvais dans le lavabo, le vainqueur de la nuit qui, fier de sa victoire, semblait se moquer de moi. Je décidais d’engager la deuxième manche en retentant l’expérience, curieux de voir comment mon corps réagirait.

En introduisant le doigt de métal froid, je replongeais dans l’atmosphère grisante de la veille, et ce faisant, une envie de jouer un peu avec lui se manifestait. N’ayant malheureusement pas beaucoup de temps devant moi, je devrais attendre le soir si toutefois le machiavélique instrument se montrait moins agressif.

Tout en me préparant, je le gardais afin de me rendre compte de l’accord de mes boyaux à le conserver durablement. Peine perdue, au bout d’une quinzaine de minutes, je sentais des nœuds se retendre dans mon ventre.

Nouvelle défaite, Plug 2, RoiJean 0.

Je ne renonce pas pour autant, la partie n’est pas terminée.

Nouvelle manche, ce soir.

À suivre…

RoiJean (2021)

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Le Plug… Jour 2 !

Ma Bien Chère Maîtresse BCBG,

Après mes déconvenues de la veille, première victoire, le plug est resté en place toute la nuit… enfin presque… jusqu’à l’aube.

La nuit avait bien débuté. Alors que mon fondement, après une journée des plus paisible, (le corps a bien besoin de repos après une séance entre vos griffes) se montrait beaucoup plus docile, l’objet rebelle n’offrait que peu de résistance pour retrouver sa place.

Si les sensations étaient acceptables, l’espoir d’en tirer parti à des fins attendues de tout adepte de l’hédonisme était encore bien improbable. A défaut, je poursuivais la lecture du livre entamé la veille avant de sagement m’endormir.

Quelques heures plus tard plus tard, j’étais extirpé de mon sommeil par des rêves faisant grimper mon taux d’endorphines. Vous étiez, comme toujours, de ces songes par lesquels, je revis inlassablement les émois passés en votre compagnie.

Impossible dans cet état de retrouver le repos, je décidais de profiter de cette insomnie pour expérimenter à nouveau les charmants effets des plugs vantés par beaucoup et dont à mon grand regret j’étais privé.

Après une petite pose pour moi et un rafraîchissement salutaire pour l’engin en principe excitant, celui -ci ayant toujours une fâcheuse tendance à la surchauffe de mon intimité, je tentais de me concentrer sur mes perceptions en replaçant celui-ci.

Solution peu probante, pas même une petite érection. Si son introduction offrait quelques sensations intéressantes, à l’inverse, le bout de métal inerte une fois en place me faisait un effet identique au bromure.

Me désolant de devoir à nouveau vous décevoir, vous devez attendre de l’accomplissement de vos caprices des conséquences plus croustillantes, je tentais une nouvelle expérience dans des conditions me semblant plus favorables.

Reprenant d’une main la lecture de l’ouvrage érotique (et même un peu plus), de l’autre j’entreprenais de jouer avec l’ustensile me refusant ces attraits. Les divers mouvements que je lui imprimais n’ont hélas provoqué qu’une pénible démangeaison.

Décidément… Bien piètre résultat.

Dans l’immédiat, le seul que je puisse espérer est de vous amuser du récit de mes déboires.

A suivre…

RoiJean (2021)

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Le Plug… Jour 3 !

Envoûtante Maîtresse BCBG,

Je n’ai besoin d’aucun accessoire pour penser à Vous, Vous êtes de mon quotidien.

Je dois cependant vous avouer que votre plug ajoute une dimension que je commence à apprécier.  Maîtrisant mieux les effets indésirables, la présence du représentant de votre perversité en mon fondement s’avère de plus en plus ludique.

Je me suis surpris, ce matin, à le garder plus longtemps, trouvant de plaisantes sensations à le contrôler alors qu’il tentait de s’échapper.

Je me serais bien à nouveau essayé à jouer avec lui, mais je n’avais encore une fois pas de temps devant moi. Il faut pouvoir profiter de l’instant pour apprécier pleinement le jeu et se laisser tenter à y ajouter d’inavouables variantes.

Les sens ne peuvent suffire, l’esprit commande. Vous m’êtes indispensable, votre perversité, votre volonté, votre talent, doivent me guider… votre image, votre parfum, votre souffle, vos pensées doivent m’envahir. Je dois évoquer mes souvenirs des plaisirs passés, imaginer ceux à venir…

J’ai besoin de Vous pour que la jouissance soit éclatante.

…    

Vous écrivant, une chaleur sourde me gagne, les mots naissent, s’inscrivent, me reviennent et me provoquent… Je m’échauffe, la tentation me gagne, grandit en vous imaginant me lire…

Pourquoi ne pas me laisser porter, user et abuser de votre cadeau, m’abandonner à votre présence…

Où que vous soyez, vous m’inspirez… je pose mon ordinateur, et vous prie de m’accompagner…

RoiJean (2021)

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Les Cordes…

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Ma Très Chère et Admirable Maitresse BCBG,

À mon grand plaisir, Vous usez et abusez de nombreux « instruments » dont les variations de matières et de formes offrent de multiples, diverses et intenses sensations. Source de plaisants frissons, entre vos mains, ils ont en commun d’apporter bien plus que les effets pour lesquels ils ont été conçus. Les émotions suivent, pour chacun d’eux, un chemin bien particulier.

Des cordes, l’odeur caractéristique est, en guise de prélude, la première perception faisant naître le désir, puis rapidement, l’impatience de connaître le fruit de votre inspiration parmi les multiples variations possibles. 

Les poignets se joignent, attendent avec envie. Dans vos mains habiles, la corde glisse… Un tour, un deuxième, un nœud et je suis votre prisonnier.

Les bras se lèvent, suspendus par cette bride qui m’enchaîne au barreau de l’échelle.

Les longs cordons de jute reviennent dans mon dos, font le tour de ma poitrine, se tendent, se croisent et se nouent d’une friction. Un autre tour…

« Serrez, Madame » Enlacez moi de cette sangle, prolongement de vos bras. Enserrez moi de vos envies… « Plus fort, Madame… »… Je vous en prie, montrez moi la puissance de nos liens, imprimer sur mon corps la marque de vos attentions.

Vos mains s’activent. Je ressens dans ces gestes vifs et précis, votre concentration, votre volonté et votre plaisir à prendre possession de moi. Chaque brin s’insérant dans ma peau est un cadeau que vous me faites…

C’est Vous qui m’attachez, et je m’attache encore un peu plus à Vous.

Entravé, à chaque respiration la corde se fait plus pressante, l’air se fait plus rare, je lutte… je ne peux m’échapper, je suis à Vous… nouvelle inspiration, le carcan se resserre… Je me livre peu à peu…faire durer cet instant… bomber le torse, chercher l’air, ressentir le lien… faire durer… expirer, inspirer… l’esprit se brouille…vaincu, je m’abandonne avec délectation à Vous.

Vous poursuivez afin de m’immobiliser totalement, de ne me laisser aucune autre alternative que de me soumettre à votre délicieuse perversité.

La corde attrape ma jambe droite, l’attache fermement au tabouret sur lequel je suis assis, puis la jambe gauche est maintenue sans ménagement à l’opposé, m’offrant ainsi entièrement à Vous. Ecartelé, je suis à votre merci… des plaisirs inavouables peuvent se succéder jusqu’à l’extase.

De cet intense moment, les marques régulières des torsades imprimées sur ma peau formeront un magnifique et esthétique dessin, rappel des bouleversants émois gravant ainsi durablement les sensations et émotions dans ma mémoire. 

Les cordes marquent de leurs empreintes si particulières la peau tout autant que l’esprit.

Puissent ces quelques mots exprimer l’ardeur de ces instants et vous assurer de l’inaltérable exceptionnel de nos rencontres. Que puis-je dire de plus si ce n’est sincèrement vous en remercier.

À Vous… à Nous… à ces inépuisables embrassements.

RoiJean (2021)

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Les Devoirs de Vacances…

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Très Chère Maîtresse BCBG,

Incité par vos tweets et bien que n’étant pas encore en vacances, je révise consciencieusement vos leçons. A leur lecture, il me vient une question :

Suis-je un bon soumis ?

Tous ceux qui ont le privilège de se plier à vos vices et caprices peuvent légitimement se la poser.

Je tente à l’aune de vos leçons un auto-jugement :

Leçon n°1 : Être à ses pieds

Aie ! ça commence mal. J’aime beaucoup vos pieds et l’élégance de vos souliers, particulièrement lorsque vous me les tendez, me permettant de les caresser. Mais je ne suis pas particulièrement fétichiste et il faut bien l’avouer, je me suis bien peu prosterné devant vous.

Leçon n°2 : Y être attaché

Je me sens beaucoup plus à l’aise. Non seulement j’adore me sentir prisonnier de vos cordes ou de vos bracelets, mais les liens invisibles m’attachant à Vous sont des plus solides.

Leçon n°3 : Le porter avec fierté

Joker. Vous m’avez peu affublé d’un collier.

Leçon n°4 : En pincer pour elle

Je n’ai pas à rougir. Je ne me suis jamais défilé devant vos pinces, bien au contraire, et je ne peux vous cacher l’effet de vos mains sur mes seins. Quant à « en pincer pour Vous » le mot est faible.

Leçon n°5 : Toujours penser à Elle

24H/24, 7J/7, difficile de faire plus. Peut-être pouvez-vous me reprocher de ne pas porter d’accessoire pour vous le prouver.

Leçon N°6 : Mériter son regard

Lorsqu’il croise le mien, les émotions naissantes me laissent penser que c’est le cas, en toute humilité.

Leçon n°7 : Lui montrer du respect

J’avoue ne pas être prêt à porter cet accessoire. Est-ce un manque de respect ?

Leçon n°8 : Lui permettre de voyager

Nous y parviendrons peut-être un jour, mais j’espère que même sans quitter l’Alcôve les chemins que nous parcourons vous dépayse autant que moi.

Leçon n° 9 : Toujours la sublimer

Je m’y emploie sans cesse, lors de nos rencontres et dans les écrits que je vous offre. Comment peut-il en être autrement ?

Leçon n° 10 : Conserver ce lien d’appartenance

Je ne demande que cela. Serrez plus fort votre corde, Madame, je vous en prie.

Leçon n° 11 : Osez rougir devant Elle

Sans réserve, c’est un plaisir.

Leçon n°12 : Lui démontrer votre ouverture d’esprit

Vous m’en avez fait découvrir tout le plaisir.

Leçon n° 13 : Savoir lui offrir du piquant dans Sa vie

D’ortie ou de roulette, l’effet sur ma peau est assuré, le constater vous est-il assez pimenté ?

Leçon n° 14 : Accepter ses visites médicales

Deuxième joker.

Leçon n°15 : Espérer la lumière

Ôter le bandeau pour retrouver l’éclat de vos yeux… toujours une émotion.

Leçon n° 16 : Accepter ses choix pour moi

Et m’y abandonner…

Leçon n°17 : Lui offrir bien plus que mon cœur !

Mon cœur, mon corps, mon âme…

Leçon n°18 : Toujours… Être à sa disposition !

Une évidence !

Leçon n°19 : Ne jamais être en dessous de ses attentes !

C’est une quête permanente.

Leçon n°20 : S’offrir à ses amies !

Bien entendu ! S’il plaît à Madame.

Leçon n°21 : Rester à sa place !

C’est ainsi…

Leçon n°22 : Honorer ses invitations

L’honneur est pour moi.

Leçon n°23 : Frissonner de ses vices !

Toujours, ils sont toujours innombrables.

Leçon n°24 : Accepter ses marques de reconnaissances 

C’est une fierté.

Leçon n°25 : Savourer une attention !

Un délice…

Leçon n°26 : Apprécier être son objet de plaisirs

Bien plus que cela… en jouir.

Leçon n°27 : S’appliquer à ce que le courant passe.

Jusqu’à déclencher d’éblouissants éclairs.

Leçon n°28 : Savourer… Son Champagne doré !

Vous décevoir me désespère.

Leçon n°29 : Lui offrir son plus bel écrin pour ses bijoux !

Des progrès à faire…

Bon… Il me faut bien reconnaître ne pas être le parfait élève, à vous de voir si des punitions s’imposent.

Quoiqu’il en soit, sans insolence ni provocation, être un soumis idéal m’importe peu, seuls comptent, les plaisirs partagés, les envies et avant tout les émotions…

Pour Vous, pour Nous.

RoiJean (2021)

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Le Fouet de Maîtresse BCBG.

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Ma Bien Chère Maîtresse BCBG,

En achetant ce fouet en vue de notre rendez-vous, je ne savais pas précisément quand je vous le remettrai. Il me faudrait trouver le moment opportun pour faire de celui-ci plus qu’un simple présent.

Retrouver l’intensité de nos rencontres m’apparaissait d’une impérieuse nécessité face aux incertitudes des dernières semaines.

M’offrir aux morsures de cette lanière, prolongement de votre bras, avec laquelle nul semblant n’est possible, me paraissait le moyen le plus criant de vous prouver mon attachement.

Dans cet étrange corps à corps sans contact charnel, les énergies circulent et se répondent à travers la longue tresse de cuir. Ressentir votre détermination à faire naître en moi les sensations intenses éprouvées durant cette lutte entre douleur et plaisirs insoupçonnables, serait une magnifique manifestation d’intérêt à mon égard. Chaque stigmate serait une marque d’attention, un sentiment qui s’imprime sur la peau.

J’étais décidé à me livrer sans retenue jusqu’au bout de mes forces.

Les émotions se devraient d’être sublimes, marquant les esprits autant que le corps. Ce cadeau, encore plus que de vous plaire, devait porter en lui toute une symbolique évocatrice. L’imaginaire associé à l’usage même du fouet, objet de mes fantasmes et de votre plaisir, devait être rehaussé par son aspect, l’entrelacement du cuir rouge et noir, l’élégance de ses ondulations, … En vous le remettant, j’étais déterminé à nous donner l’occasion de partager une nouvelle fois l’exceptionnel.

Mon espérance fut comblée bien au-delà de ce que j’imaginais.

Bien que retrouvant tout le sel de nos conversations et de nos jeux, lorsque le fouet animé par vos mains vint claquer sur moi, je suis toujours décidé, bien que déjà éprouvé, à faire durer cet échange au plus qu’il me serait permis.

La vive douleur des premiers impacts me fait courber le dos. « Se redresser », « ne pas fléchir », « accepter… apprécier », « pensez à vous à l’autre extrémité du fouet » « écouter, percevoir votre plaisir, se concentrer sur l’instant » peu à peu la douleur se mue en sensation étrange et envoûtante. Je bascule dans un état second… Chaque impact est un sursaut d’émoi.

La chaleur m’envahit… le plaisir m’enivre…, je me laisse emporter, je m’abandonne…

Pas tout de suite…repousser les limites, je lutte…

« Tenir »…

Lentement mes forces m’abandonnent…tout tourne autour de moi…,  

…. Mes jambes se dérobent… je fléchi

« Tenir encore un peu »… « Tenir »… « Tenir »…

Tout s’immobilise…

Au bord de la défaillance, il me faut un peu de temps pour revenir à moi et me rendre compte que le fouet s’est tu. Vous êtes là… tout va bien.

Est-ce terminé ? Suis-je aller assez loin pour vous satisfaire ?

Une vague sensation d’inachevé me nargue. Votre plaisir était presque complet…

Ce « presque » est de trop, il me faut le faire disparaître, reprendre des forces, puis reprendre le combat, braver à nouveau ce fouet. Qu’il nous donne plus encore.

Vous vous inquiétez pour moi :

– Êtes-vous certain ?

Non, aucune certitude, je ne sais si j’en ai la force. Mais il me faut essayer. Ni orgueil, ni abnégation, il me faut simplement, vous offrir, nous offrir un moment inoubliable.

Je reprends ma position, saisissant mon sexe à pleine main pour parfaire votre spectacle et me donner du courage.

Dans mon dos, votre présence, votre énergie, votre envie me sont perceptibles. C’est tout ce qu’il me faut… je suis prêt.

Premiers claquements, la peau déjà meurtrie est encore plus sensible. Je serre les dents, comprime mon sexe pour provoquer rapidement une érection favorisant le transport vers un état voluptueux.

« Écouter, percevoir votre plaisir, se concentrer sur l’instant, ressentir… » Tous mes sens sont en éveils subjuguant mon esprit de sensations contradictoires.

Sous les coups, ma peau s’échauffe. La chaleur se répand dans mon corps, dans mon ventre, dans mon sexe… Je m’embrase.

« Encore Madame », « Montrer moi combien vous tenez à moi »,

Je vous exhorte…

« Oui Madame », « vos assauts sont des cadeaux, vos morsures autant de marques d’attention »

« Encore » le jouissif cinglant du cuir me traverse, gonfle mes veines et grandi mon sexe.

La cadence s’accélère, ma cuisse, mes fesses sont en feu… J’entends votre plaisir monter… ma main se précipite… les traits de feu s’abattent sans répit… je hurle et vos cris me répondent… m’excitent et m’encouragent…

« Encore »…

L’exaltation est à son comble et m’entraine au bout de mes forces, quand, soudain, votre explosion me libère enfin,… je succombe dans une ultime extase …

Le temps est suspendu… sublime instant…

Reprenant mes esprits, je me retourne et, encore groggy, me traîne jusqu’à vous, accroupie au milieu de la pièce. Je pose ma tête sur vos genoux, m’enivrant de votre parfum dans un dernier effort.

À Vous…

RoiJean   (2021)

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Ma Très Chère Maîtresse BCBG,

De chacune de nos rencontres je me plais à vous décrire mes émois.

Ils n’ont pas manqué mardi dernier mais j’ai été particulièrement touché par cette complicité à laquelle vous faites fréquemment référence.

Cette qualification de notre relation utilisée de longue date me semblait incomplète à la décrire.

Elle l’est assurément mais je mesure plus que jamais combien l’inexplicable et inaltérable magie de nos rencontres doit à notre complicité.

Cette entente profonde, spontanée est tellement évidente.

Il nous est si facile de nous comprendre, de rire d’un mot d’un regard, de partager des émotions et de faire vivre notre Histoire dans un véritable respect mutuel et une confiance sans faille.

Je ne veux pas m’étendre plus au risque de mièvrerie, Vous et Moi connaissons parfaitement la solidité de ce qui nous uni sans qu’il soit nécessaire d’en ajouter.

Cette complicité m’importe au plus haut point, soyez en assurée.

Elle ne fera pas défaut à l’occasion que j’espère prochaine d’un moment durant lequel il nous sera permis, après de plaisants échanges d’apprécier vos vices et caprices inspirés de votre féconde perversité… et encouragés de la mienne. A votre convenance…

Inavouables pensées.

Votre RoiJean (2021)

Chère Madame,

L’envie de vous voir, de vous parler, de vous écouter… se joue du temps qui passe.

J’ai besoin de Vous comme on a besoin de musique, d’œuvres d’art ou de la beauté d’un paysage pour vivre de nos émotions. Ni vital, ni indispensable mais essentiel.

J’ai besoin de votre regard, de votre présence, de votre élégance, de votre sensualité, de nos échanges…

J’ai besoin de ce moment magique où je me livre à Vous, de ce trouble qui m’envahit lorsque vous prenez possession de moi, de votre aura qui m’enveloppe lentement et s’impose à moi. Avec volupté, j’adore me laisser entraîner par vos mots chuchotés qui me guident et accompagnent vos gestes. Durant cet instant étiré à souhait pour me permettre de m’abandonner, je me concentre sur les caresses de vos mains et de vos lèvres, sur les rudesses de vos dents, de vos ongles ou de vos instruments prolongeant votre bras, sur les pressions de votre corps sur le mien… J’ai besoin de ces multiples perceptions sur ma peau entraînant tout mon être vers ce mystérieux état apte à ressentir avec acuité la plénitude des sensations. 

Mais il m’importe et il importe que vous trouviez dans nos séances l’accomplissement de vos désirs tout autant que moi.

Si je ne me lasse pas d’être prisonnier à la merci de vos caprices et si je cherche à revivre cet instant rare où la douleur se mue en plaisir jusqu’à vous le communiquer, vous avez vos propres attentes.Quelles sont-elles ?

Moi qui me considère toujours novice, j’y trouverai peut-être matière à de nouvelles et réjouissantes découvertes Même si certaines pratiques me rebutent ou me laissent de marbre (il me faut à ce propos être peut être plus explicite) il en est beaucoup d’autres ou beaucoup de variations à expérimenter.

Il n’est pour moi pas de plaisir solitaire. Chercher à accomplir vos désirs c’est accomplir le mien.

Je ne vais bien entendu pas vous apprendre ce que vous savez bien mieux que moi, votre expérience et votre talent ne souffrent d’aucune critique. Mais il se trouve que je lis deux ouvrages que vous connaissez certainement « L’art de DOMINER » et « L’art de se SOUMETTRE ».

Si la curiosité à été ma première réaction, je les ai achetés en pensant à Nous. Vous n’avez bien entendu nul besoin de tels ouvrages, mais je cherche sans relâche à avancer dans ce monde découvert avec Vous et où j’ai encore tant à Vous donner. Il me faut comprendre plus précisément la complexité et la subtilité des rôles, celui de dominatrice et en miroir celui attendu de soumis. Il me faut tenter de comprendre ce qui vous anime pour poursuivre notre route en parcourant de nouveaux chemins propres à m’assurer de votre satisfaction.

Pour moi, le pouvoir du soumis était, même si je l’avais perçu, une notion assez vague. En béotien, je n’ai pas réalisé que le contentement du dominant n’est pas une évidence et dépend grandement du comportement du soumis.

Vous comprenez certainement mon questionnement, je veux sans cesse Nous offrir le meilleur. En ouvrant le champ des possibles, partager et comprendre les attentes encouragent l’imaginaire. Il me semble utile de vous l’exprimer sans, je l’espère par ce discours de raison vous indisposer.

Je ne cherche ni à tout savoir ni à tout expliquer, mon esprit ne demande qu’à être assuré de vous offrir autant que vous m’offrez pour être libre de se laisser guider, sans ombre, par mes envies et mes sentiments.

Permettez-moi de croire en l’immuabilité de cette maxime à laquelle vous souscrivez peut-être :

La magie de nos rencontres transforme nos désirs en plaisir.

Elle se vérifiera sans nul doute à nouveau mardi.

A Vous, à Nous.

Votre RoiJean

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Ma Liberté… de Fidélité!

Il faut savoir apprécier ce que la vie nous offre. Cet aphorisme vous sied certainement autant qu’à moi.

J’ai eu cette chance de vous rencontrer, j’ai cette chance de vous savoir exister et plus encore celle d’exister à vos yeux.

Ce lien tissé de nos échanges, des moments passés ensemble, des écrits mais surtout des plaisirs, des désirs et des émois, est un bien des plus précieux tout comme le sont les souvenirs ancrés durablement au plus profond de mon être.

Mais ne croyez pas qu’ils appartiennent au passé, qu’ils ne sont que la mémoire des instants durant lesquels j’ai eu plaisir, à frémir devant votre porte, à m’enchanter de vos chaleureux accueils, à admirer votre remarquable élégance, à être envouté de votre charme insaisissable, à ressentir votre irrésistible sensualité m’emprisonner avant de l’être de vos chaines, à me mettre à nu corps et âme, à m’abandonner à Vous pour vivre l’insoupçonnable… et bien plus encore.

Les souvenirs enchantent mon présent, ils sont de mon quotidien, bien vivants par le trouble et les sentiments qui me gagnent à leur évocation. Je m’en nourris pour faire de ma vie un délicieux festin.

Mais ne croyez pas que je suis rassasiée. Bien au contraire, croquer le fruit défendu n’est pas l’apanage d’Eve, il est toujours moult immoraux interdits dont vous avez le secret pour me tenter.

Mais, au-delà de la gourmandise des jeux, savourer avec Vous de magiques émotions est l’indispensable essentiel.

Il faut savoir apprécier ce que la vie nous offre au jour le jour, sans pour autant s’arrêter de rêver. Le présent est aussi fait de désirs et de séduisants espoirs.

Alors, Madame, permettez-moi d’espérer toujours quelqu’intérêts de votre part à mon encontre et même si, autorisez-moi l’expression, vous avez d’autres chats à fouetter, vous trouverez une place dans votre agenda pour votre fidèle félidé.

Vous qui connaissez bien la gente de cette espèce vous savez que le félin domestique se fait parfois discret, et bien que tenant à sa liberté il s’attache avec sincérité.

Bien à Vous,

Votre RoiJean (2022)

Dominatrices

Pensée…

Madame,

De Vos charmes envoûtants, tous louent l’élégance
De vos mots éloquents, tous vantent la finesse
Le portrait révélé, dévoile l’évidence,
Vous êtes Dame divine, plus encore que Maîtresse.

(2022)

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4 ans… Vivre un doux enfer…

Madame,

Pas de filtre avec Vous, je me livre sans détours, sans crainte et avec un plaisir non dissimulé. Depuis bientôt plus de quatre ans, je m’aventure en confiance, sous votre conduite bienveillante, sur les chemins de nos envies, toujours curieux de découvrir ou redécouvrir de réjouissants horizons.

L’abstinence a cet avantage d’exhausser les désirs, l’attente fait redouter l’absence et exalte les espoirs, et, lorsque l’on en connaît la fin, enflamme l’esprit.

De votre regard surgira l’étincelle embrassant tout mon être. Je brûlerai de ce feu diabolique attisé de vos affres, jouissant sans retenue de vivre un doux enfer dans votre paradis.  

Souffrez Madame que je souffre pour Vous. Il me plairait, et plus encore, il me plairait de vous plaire, partager avec vous l’ivresse, moi de m’offrir à Vous et Vous de me…

À Vous retrouver…

RoiJean (2022)

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Du Portugal…

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De retour à Paris, je trouve enfin le temps de vous écrire avant de reprendre l’avion et d’être à nouveau accaparé par mes activités professionnelles.

Au Portugal, le soleil radieux donne à l’hiver, passés les frimas nocturnes, des airs de printemps propices à l’éveil des sens, faisant germer quelques licencieuses idées.

Ici, la grisaille du ciel incite au contraire à la mélancolie. Je vous avoue être tenté par quelques divertissements. Baiser est un bon remède contre la morosité. Si j’en trouve le temps, comme promis, je vous raconterai.

Mais ni ces distractions, ni les kilomètres, ni le dépaysement n’affectent mes pensées les plus chères. Si le temps m’a manqué pour vous écrire, Vous m’êtes toujours aussi présente.

Les teintes bariolées de mon sexe, la sensibilité persistante des pointes de mes seins et les traces de vernis sur mes ongles décidément bien difficile à faire disparaitre, m’ont rappelé à votre bon souvenir durant toute la semaine dernière et jusqu’à ces derniers jours.

Bien d’autres souvenirs perdurent. Je vois encore votre regard empli d’une malicieuse et délicieuse perversité, j’éprouve encore du plaisir en me remémorant la lente montée du désir que vous avez si bien su faire durer, je revis l’abandon qui me gagne pour me livrer totalement à vous…

Vous savez si bien, de quelques accessoires, faire émerger des sensations bien au-delà des sens. Les variations et enchaînements nés de votre inspiration les renouvellent sans cesse faisant de chaque rendez-vous un moment unique. 

Avec les quelques notes de la gamme, la musique est infinie, avec quelques lettres les mots puis les phases sont sans limite, offrant par le talent de l’auteur de bouleversantes sensations. Votre alphabet tient en quelques instruments, par votre habileté vous écrivez sur mon corps à chaque fois un nouveau récit s’inscrivant en mon âme.

De ces instants, les immanquables émois, s’associant à mes profonds sentiments à votre égard, font naître de sublimes émotions. Elles me submergent à chacune de nos rencontres, me reviennent intensément au-delà et m’attachent à Vous.

Prenez soin de vous, j’y tiens, la sincérité de ces quelques mots en atteste.

À Vous, aux chapitres infinis à écrire ensemble…

Votre RoiJean (2022)

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Le Plug… Une Première !

Ma Délicieusement Perverse Maîtresse BCBG…

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En rentrant chez moi hier soir, quel soulagement de pouvoir retirer de mon fondement l’objet de votre caprice qui se faisait bien trop présent à mon goût. Durant tout le trajet, en plus d’une légère douleur lancinante due à une pression mal placée, des nœuds s’étaient formés dans mes intestins qui indépendamment de ma volonté faisaient tout pour chasser cet encombrant intrus.

Une fois débarrassé, je m’affalais sur le canapé, laissant  mon esprit enfin libéré s’évader au gré de mes pensées. Celles-ci faisaient le trajet à l’envers comme un film que l’on rembobine, me reconduisant jusqu’à l’Alcôve, j’étais de nouveau avec vous. Je sentais votre parfum dont j’avais gardé l’odeur sur ma peau et mes muscles frémissaient encore de plaisir. Je revivais mentalement toutes les scènes, toutes nos discussions, toutes les sensations de ce merveilleux après-midi.

Bien qu’il ne fût pas très tard, je m’assoupissais lentement, je ne m’étais pas rendu compte à quel point j’étais épuisé par toutes ces émotions.

Je me serais bien laissé tomber dans les bras de Morphée bercé de si agréables rêves, mais je vous avais fait une promesse, il me fallait la tenir.

Après un passage dans la salle de bain et m’être déshabillé, je me suis glissé dans mon lit avec, dans une main, votre livre que j’avais hâte de découvrir, et dans l’autre le plug destiné à passer la nuit avec moi ou plutôt en moi. Il se montrait récalcitrant à retrouver sa place face à mes sphincters qui l’étaient tout autant. J’insistais tout en me réjouissant d’avoir choisi le plus petit parmi ceux que vous me proposiez.

Une fois mis en place et bien que la situation ne soit pas des plus confortables, je commençais ma lecture. La fatigue me gagnait à nouveau rapidement et après avoir lu les quelques pages de la première nouvelle, je posais le livre pensant me détendre en trouvant le sommeil et oublier quelque peu l’objet qui s’était invité pour la nuit.  Il n’était manifestement pas décidé à me laisser tranquille, à croire que vous lui aviez donné, avec toute la perversité que je vous connais, les instructions en ce sens.  J’avais beau chercher la position la moins inconfortable, j’ai eu toutes les peines du monde à m’endormir.

Au bout d’une heure ou deux, le facétieux ustensile se manifestait à nouveau, troublant mon sommeil.  J’avais l’impression qu’il s’était mué en un tison brulant. Manu militari, je l’expulsais tout à la fois pour me soulager et tenter de lui faire la morale en allant le nettoyer sous un robinet d’eau fraîche.

Je le remis en place, retournais dans mon lit, et me rendormais… puis me réveillais à nouveau 2h plus tard pour la même raison. J’étais toujours aussi fatigué et je devais me lever tôt, il fallait que je dorme… Je capitulais.

J’avais perdu la première manche, Plug 1, RoiJean 0.

Au matin, la sonnerie du réveil a dû insister pour me sortir des songes dans lesquels je me prélassais. Vous y étiez avec moi, plaisantant de nos conversations et riant du bon tour que vous me jouiez.

Après un petit déjeuner frugal, je retrouvais dans le lavabo, le vainqueur de la nuit qui, fier de sa victoire, semblait se moquer de moi. Je décidais d’engager la deuxième manche en retentant l’expérience, curieux de voir comment mon corps réagirait.

En introduisant le doigt de métal froid, je replongeais dans l’atmosphère grisante de la veille, et ce faisant, une envie de jouer un peu avec lui se manifestait. N’ayant malheureusement pas beaucoup de temps devant moi, je devrais attendre le soir si toutefois le machiavélique instrument se montrait moins agressif.

Tout en me préparant, je le gardais afin de me rendre compte de l’accord de mes boyaux à le conserver durablement. Peine perdue, au bout d’une quinzaine de minutes, je sentais des nœuds se retendre dans mon ventre.

Nouvelle défaite, Plug 2, RoiJean 0.

Je ne renonce pas pour autant, la partie n’est pas terminée.

Nouvelle manche, ce soir.

À suivre…

RoiJean (2021)

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Le Plug… Jour 2 !

Ma Bien Chère Maîtresse BCBG,

Après mes déconvenues de la veille, première victoire, le plug est resté en place toute la nuit… enfin presque… jusqu’à l’aube.

La nuit avait bien débuté. Alors que mon fondement, après une journée des plus paisible, (le corps a bien besoin de repos après une séance entre vos griffes) se montrait beaucoup plus docile, l’objet rebelle n’offrait que peu de résistance pour retrouver sa place.

Si les sensations étaient acceptables, l’espoir d’en tirer parti à des fins attendues de tout adepte de l’hédonisme était encore bien improbable. A défaut, je poursuivais la lecture du livre entamé la veille avant de sagement m’endormir.

Quelques heures plus tard plus tard, j’étais extirpé de mon sommeil par des rêves faisant grimper mon taux d’endorphines. Vous étiez, comme toujours, de ces songes par lesquels, je revis inlassablement les émois passés en votre compagnie.

Impossible dans cet état de retrouver le repos, je décidais de profiter de cette insomnie pour expérimenter à nouveau les charmants effets des plugs vantés par beaucoup et dont à mon grand regret j’étais privé.

Après une petite pose pour moi et un rafraîchissement salutaire pour l’engin en principe excitant, celui -ci ayant toujours une fâcheuse tendance à la surchauffe de mon intimité, je tentais de me concentrer sur mes perceptions en replaçant celui-ci.

Solution peu probante, pas même une petite érection. Si son introduction offrait quelques sensations intéressantes, à l’inverse, le bout de métal inerte une fois en place me faisait un effet identique au bromure.

Me désolant de devoir à nouveau vous décevoir, vous devez attendre de l’accomplissement de vos caprices des conséquences plus croustillantes, je tentais une nouvelle expérience dans des conditions me semblant plus favorables.

Reprenant d’une main la lecture de l’ouvrage érotique (et même un peu plus), de l’autre j’entreprenais de jouer avec l’ustensile me refusant ces attraits. Les divers mouvements que je lui imprimais n’ont hélas provoqué qu’une pénible démangeaison.

Décidément… Bien piètre résultat.

Dans l’immédiat, le seul que je puisse espérer est de vous amuser du récit de mes déboires.

A suivre…

RoiJean (2021)

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Le Plug… Jour 3 !

Envoûtante Maîtresse BCBG,

Je n’ai besoin d’aucun accessoire pour penser à Vous, Vous êtes de mon quotidien.

Je dois cependant vous avouer que votre plug ajoute une dimension que je commence à apprécier.  Maîtrisant mieux les effets indésirables, la présence du représentant de votre perversité en mon fondement s’avère de plus en plus ludique.

Je me suis surpris, ce matin, à le garder plus longtemps, trouvant de plaisantes sensations à le contrôler alors qu’il tentait de s’échapper.

Je me serais bien à nouveau essayé à jouer avec lui, mais je n’avais encore une fois pas de temps devant moi. Il faut pouvoir profiter de l’instant pour apprécier pleinement le jeu et se laisser tenter à y ajouter d’inavouables variantes.

Les sens ne peuvent suffire, l’esprit commande. Vous m’êtes indispensable, votre perversité, votre volonté, votre talent, doivent me guider… votre image, votre parfum, votre souffle, vos pensées doivent m’envahir. Je dois évoquer mes souvenirs des plaisirs passés, imaginer ceux à venir…

J’ai besoin de Vous pour que la jouissance soit éclatante.

…    

Vous écrivant, une chaleur sourde me gagne, les mots naissent, s’inscrivent, me reviennent et me provoquent… Je m’échauffe, la tentation me gagne, grandit en vous imaginant me lire…

Pourquoi ne pas me laisser porter, user et abuser de votre cadeau, m’abandonner à votre présence…

Où que vous soyez, vous m’inspirez… je pose mon ordinateur, et vous prie de m’accompagner…

RoiJean (2021)

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Les Cordes…

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Ma Très Chère et Admirable Maitresse BCBG,

À mon grand plaisir, Vous usez et abusez de nombreux « instruments » dont les variations de matières et de formes offrent de multiples, diverses et intenses sensations. Source de plaisants frissons, entre vos mains, ils ont en commun d’apporter bien plus que les effets pour lesquels ils ont été conçus. Les émotions suivent, pour chacun d’eux, un chemin bien particulier.

Des cordes, l’odeur caractéristique est, en guise de prélude, la première perception faisant naître le désir, puis rapidement, l’impatience de connaître le fruit de votre inspiration parmi les multiples variations possibles. 

Les poignets se joignent, attendent avec envie. Dans vos mains habiles, la corde glisse… Un tour, un deuxième, un nœud et je suis votre prisonnier.

Les bras se lèvent, suspendus par cette bride qui m’enchaîne au barreau de l’échelle.

Les longs cordons de jute reviennent dans mon dos, font le tour de ma poitrine, se tendent, se croisent et se nouent d’une friction. Un autre tour…

« Serrez, Madame » Enlacez moi de cette sangle, prolongement de vos bras. Enserrez moi de vos envies… « Plus fort, Madame… »… Je vous en prie, montrez moi la puissance de nos liens, imprimer sur mon corps la marque de vos attentions.

Vos mains s’activent. Je ressens dans ces gestes vifs et précis, votre concentration, votre volonté et votre plaisir à prendre possession de moi. Chaque brin s’insérant dans ma peau est un cadeau que vous me faites…

C’est Vous qui m’attachez, et je m’attache encore un peu plus à Vous.

Entravé, à chaque respiration la corde se fait plus pressante, l’air se fait plus rare, je lutte… je ne peux m’échapper, je suis à Vous… nouvelle inspiration, le carcan se resserre… je me livre peu à peu…faire durer cet instant… bomber le torse, chercher l’air, ressentir le lien… faire durer… expirer, inspirer… l’esprit se brouille…vaincu, je m’abandonne avec délectation à Vous.

Vous poursuivez afin de m’immobiliser totalement, de ne me laisser aucune autre alternative que de me soumettre à votre délicieuse perversité.

La corde attrape ma jambe droite, l’attache fermement au tabouret sur lequel je suis assis, puis la jambe gauche est maintenue sans ménagement à l’opposé, m’offrant ainsi entièrement à Vous. Écartelé, je suis à votre merci… des plaisirs inavouables peuvent se succéder jusqu’à l’extase.

De cet intense moment, les marques régulières des torsades imprimées sur ma peau formeront un magnifique et esthétique dessin, rappel des bouleversants émois gravant ainsi durablement les sensations et émotions dans ma mémoire. 

Les cordes marquent de leurs empreintes si particulières la peau tout autant que l’esprit.

Puissent ces quelques mots exprimer l’ardeur de ces instants et vous assurer de l’inaltérable exceptionnel de nos rencontres. Que puis-je dire de plus si ce n’est sincèrement vous en remercier.

À Vous… à Nous… à ces inépuisables embrassements.

RoiJean (2021)

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Les Devoirs de Vacances…

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Très Chère Maîtresse BCBG,

Incité par vos tweets et bien que n’étant pas encore en vacances, je révise consciencieusement vos leçons. A leur lecture, il me vient une question :

Suis-je un bon soumis ?

Tous ceux qui ont le privilège de se plier à vos vices et caprices peuvent légitimement se la poser.

Je tente à l’aune de vos leçons un auto-jugement :

Leçon n°1 : Être à ses pieds

Aie ! ça commence mal. J’aime beaucoup vos pieds et l’élégance de vos souliers, particulièrement lorsque vous me les tendez, me permettant de les caresser. Mais je ne suis pas particulièrement fétichiste et il faut bien l’avouer, je me suis bien peu prosterné devant vous.

Leçon n°2 : Y être attaché

Je me sens beaucoup plus à l’aise. Non seulement j’adore me sentir prisonnier de vos cordes ou de vos bracelets, mais les liens invisibles m’attachant à Vous sont des plus solides.

Leçon n°3 : Le porter avec fierté

Joker. Vous m’avez peu affublé d’un collier.

Leçon n°4 : En pincer pour elle

Je n’ai pas à rougir. Je ne me suis jamais défilé devant vos pinces, bien au contraire, et je ne peux vous cacher l’effet de vos mains sur mes seins. Quant à « en pincer pour Vous » le mot est faible.

Leçon n°5 : Toujours penser à Elle

24H/24, 7J/7, difficile de faire plus. Peut-être pouvez-vous me reprocher de ne pas porter d’accessoire pour vous le prouver.

Leçon N°6 : Mériter son regard

Lorsqu’il croise le mien, les émotions naissantes me laissent penser que c’est le cas, en toute humilité.

Leçon n°7 : Lui montrer du respect

J’avoue ne pas être prêt à porter cet accessoire. Est-ce un manque de respect ?

Leçon n°8 : Lui permettre de voyager

Nous y parviendrons peut-être un jour, mais j’espère que même sans quitter l’Alcôve les chemins que nous parcourons vous dépayse autant que moi.

Leçon n° 9 : Toujours la sublimer

Je m’y emploie sans cesse, lors de nos rencontres et dans les écrits que je vous offre. Comment peut-il en être autrement ?

Leçon n° 10 : Conserver ce lien d’appartenance

Je ne demande que cela. Serrez plus fort votre corde, Madame, je vous en prie.

Leçon n° 11 : Osez rougir devant Elle

Sans réserve, c’est un plaisir.

Leçon n°12 : Lui démontrer votre ouverture d’esprit

Vous m’en avez fait découvrir tout le plaisir.

Leçon n° 13 : Savoir lui offrir du piquant dans Sa vie

D’ortie ou de roulette, l’effet sur ma peau est assuré, le constater vous est-il assez pimenté ?

Leçon n° 14 : Accepter ses visites médicales

Deuxième joker.

Leçon n°15 : Espérer la lumière

Ôter le bandeau pour retrouver l’éclat de vos yeux… toujours une émotion.

Leçon n° 16 : Accepter ses choix pour moi

Et m’y abandonner…

Leçon n°17 : Lui offrir bien plus que mon cœur !

Mon cœur, mon corps, mon âme…

Leçon n°18 : Toujours… Être à sa disposition !

Une évidence !

Leçon n°19 : Ne jamais être en dessous de ses attentes !

C’est une quête permanente.

Leçon n°20 : S’offrir à ses amies !

Bien entendu ! S’il plaît à Madame.

Leçon n°21 : Rester à sa place !

C’est ainsi…

Leçon n°22 : Honorer ses invitations

L’honneur est pour moi.

Leçon n°23 : Frissonner de ses vices !

Toujours, ils sont toujours innombrables.

Leçon n°24 : Accepter ses marques de reconnaissances 

C’est une fierté.

Leçon n°25 : Savourer une attention !

Un délice…

Leçon n°26 : Apprécier être son objet de plaisirs

Bien plus que cela… en jouir.

Leçon n°27 : S’appliquer à ce que le courant passe.

Jusqu’à déclencher d’éblouissants éclairs.

Leçon n°28 : Savourer… Son Champagne doré !

Vous décevoir me désespère.

Leçon n°29 : Lui offrir son plus bel écrin pour ses bijoux !

Des progrès à faire…

Bon… Il me faut bien reconnaître ne pas être le parfait élève, à vous de voir si des punitions s’imposent.

Quoiqu’il en soit, sans insolence ni provocation, être un soumis idéal m’importe peu, seuls comptent, les plaisirs partagés, les envies et avant tout les émotions…

Pour Vous, pour Nous.

RoiJean (2021)

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Le Fouet de Maîtresse BCBG.

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Ma Bien Chère Maîtresse BCBG,

En achetant ce fouet en vue de notre rendez-vous, je ne savais pas précisément quand je vous le remettrai. Il me faudrait trouver le moment opportun pour faire de celui-ci plus qu’un simple présent.

Retrouver l’intensité de nos rencontres m’apparaissait d’une impérieuse nécessité face aux incertitudes des dernières semaines.

M’offrir aux morsures de cette lanière, prolongement de votre bras, avec laquelle nul semblant n’est possible, me paraissait le moyen le plus criant de vous prouver mon attachement.

Dans cet étrange corps à corps sans contact charnel, les énergies circulent et se répondent à travers la longue tresse de cuir. Ressentir votre détermination à faire naître en moi les sensations intenses éprouvées durant cette lutte entre douleur et plaisirs insoupçonnables, serait une magnifique manifestation d’intérêt à mon égard. Chaque stigmate serait une marque d’attention, un sentiment qui s’imprime sur la peau.

J’étais décidé à me livrer sans retenue jusqu’au bout de mes forces.

Les émotions se devraient d’être sublimes, marquant les esprits autant que le corps. Ce cadeau, encore plus que de vous plaire, devait porter en lui toute une symbolique évocatrice. L’imaginaire associé à l’usage même du fouet, objet de mes fantasmes et de votre plaisir, devait être rehaussé par son aspect, l’entrelacement du cuir rouge et noir, l’élégance de ses ondulations, … En vous le remettant, j’étais déterminé à nous donner l’occasion de partager une nouvelle fois l’exceptionnel.

Mon espérance fut comblée bien au-delà de ce que j’imaginais.

Bien que retrouvant tout le sel de nos conversations et de nos jeux, lorsque le fouet animé par vos mains vint claquer sur moi, je suis toujours décidé, bien que déjà éprouvé, à faire durer cet échange au plus qu’il me serait permis.

La vive douleur des premiers impacts me fait courber le dos. « Se redresser », « ne pas fléchir », « accepter… apprécier », « pensez à vous à l’autre extrémité du fouet » « écouter, percevoir votre plaisir, se concentrer sur l’instant » peu à peu la douleur se mue en sensation étrange et envoûtante. Je bascule dans un état second… Chaque impact est un sursaut d’émoi.

La chaleur m’envahit… le plaisir m’enivre…, je me laisse emporter, je m’abandonne…

Pas tout de suite…repousser les limites, je lutte…

« Tenir »…

Lentement mes forces m’abandonnent…tout tourne autour de moi…,  

…. Mes jambes se dérobent… je fléchi

« Tenir encore un peu »… « Tenir »… « Tenir »…

Tout s’immobilise…

Au bord de la défaillance, il me faut un peu de temps pour revenir à moi et me rendre compte que le fouet s’est tu. Vous êtes là… tout va bien.

Est-ce terminé ? Suis-je aller assez loin pour vous satisfaire ?

Une vague sensation d’inachevé me nargue. Votre plaisir était presque complet…

Ce « presque » est de trop, il me faut le faire disparaître, reprendre des forces, puis reprendre le combat, braver à nouveau ce fouet. Qu’il nous donne plus encore.

Vous vous inquiétez pour moi :

– Êtes-vous certain ?

Non, aucune certitude, je ne sais si j’en ai la force. Mais il me faut essayer. Ni orgueil, ni abnégation, il me faut simplement, vous offrir, nous offrir un moment inoubliable.

Je reprends ma position, saisissant mon sexe à pleine main pour parfaire votre spectacle et me donner du courage.

Dans mon dos, votre présence, votre énergie, votre envie me sont perceptibles. C’est tout ce qu’il me faut… je suis prêt.

Premiers claquements, la peau déjà meurtrie est encore plus sensible. Je serre les dents, comprime mon sexe pour provoquer rapidement une érection favorisant le transport vers un état voluptueux.

« Écouter, percevoir votre plaisir, se concentrer sur l’instant, ressentir… » Tous mes sens sont en éveils subjuguant mon esprit de sensations contradictoires.

Sous les coups, ma peau s’échauffe. La chaleur se répand dans mon corps, dans mon ventre, dans mon sexe… Je m’embrase.

« Encore Madame », « Montrer moi combien vous tenez à moi »,

Je vous exhorte…

« Oui Madame », « vos assauts sont des cadeaux, vos morsures autant de marques d’attention »

« Encore » le jouissif cinglant du cuir me traverse, gonfle mes veines et grandi mon sexe.

La cadence s’accélère, ma cuisse, mes fesses sont en feu… J’entends votre plaisir monter… ma main se précipite… les traits de feu s’abattent sans répit… je hurle et vos cris me répondent… m’excitent et m’encouragent…

« Encore »…

L’exaltation est à son comble et m’entraine au bout de mes forces, quand, soudain, votre explosion me libère enfin,… je succombe dans une ultime extase …

Le temps est suspendu… sublime instant…

Reprenant mes esprits, je me retourne et, encore groggy, me traîne jusqu’à vous, accroupie au milieu de la pièce. Je pose ma tête sur vos genoux, m’enivrant de votre parfum dans un dernier effort.

À Vous…

RoiJean   (2021)

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Ma Très Chère Maîtresse BCBG,

De chacune de nos rencontres je me plais à vous décrire mes émois.

Ils n’ont pas manqué mardi dernier mais j’ai été particulièrement touché par cette complicité à laquelle vous faites fréquemment référence.

Cette qualification de notre relation utilisée de longue date me semblait incomplète à la décrire.

Elle l’est assurément mais je mesure plus que jamais combien l’inexplicable et inaltérable magie de nos rencontres doit à notre complicité.

Cette entente profonde, spontanée est tellement évidente.

Il nous est si facile de nous comprendre, de rire d’un mot d’un regard, de partager des émotions et de faire vivre notre Histoire dans un véritable respect mutuel et une confiance sans faille.

Je ne veux pas m’étendre plus au risque de mièvrerie, Vous et Moi connaissons parfaitement la solidité de ce qui nous uni sans qu’il soit nécessaire d’en ajouter.

Cette complicité m’importe au plus haut point, soyez en assurée.

Elle ne fera pas défaut à l’occasion que j’espère prochaine d’un moment durant lequel il nous sera permis, après de plaisants échanges d’apprécier vos vices et caprices inspirés de votre féconde perversité… et encouragés de la mienne. A votre convenance…

Inavouables pensées.

Votre RoiJean (2021)